L'almanachronique du 30 octobre

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Alortécricommtiparle la blogose ?

Un jour mon fils me demande: " Dis papa ! comment qu'on fait pour pas faire de fautes ? " Avant tout je me doigt de vous dire que je nez pas de fils ! C'est un détail me direz-vous, et pourtant il jouait du piano deux bouts, mais je tiens avant tout à la véracité de l'anecdote, bien qu'adepte de la mythomanie mystific'actrice, telle Marilyn Monroe dans "Niagara" quand elle entonne un "Kiss" devant un Joseph Cotton ombrageux.
Comment ne pas faire de fautes quand on aigri...quand on écrit ? Grande difficulté mon fils ! La question semblait déjà intéresser Queneau lorsqu'il écrivit "Les Ziaux". Tout un tas de mots, seulement 26 lettres dans notre alphabet, des mots qui mêlent leurs phonèmes comme peu d'oeufs brouillés et l'orthographe qui s'en mêle aussi ! Alors quoi ? Pourquoi donc écrire : "moi, je maigris du bout des doigts", alors que tout le monde dit : "moi jmégris du bout des douas " ? Ah Ah ! Et alors ? Pourqwoipas ! Tu vois mon petit, un nouvel univers s'offre à toit. Les tuiles te protègeront. Mais attention, gare de Perpignan et garatoi, il serait indu de ta part d'abuser de ces nouveaux langages incommodes et malingres, tel le SMS sacrilège, véritable insulte à la phonétique en toc, fonctionnelle ou expérimentale. L'art ne souffre pas d'une médiocrité étriquée ! " Lar ne soufr pa d'1 médiocri t étri qé " Pfff ! Piètre et pitoyable ! Creuse ! Cherche mon petit ! Soufre sulfureux égrotant ! Il faut souffrir soufi, mystificateur des maux dits !
Tu peux également, la chère de mon sang, comme me l'avait indiqué une irlandaise de mon coeur: "Pourwe ne pwas fair' de fôte de fwranssé, il souffit tout simplement de parlé !" Hé oui ma caille adorée ! L'écrit est ardu, la parole élimine la problématique de la graphie d'un mot ou d'1 nautre ! Alors parle, "mes yeux d'estanchelle qui silencent les mots" ! Parle ! Si tu ouates ton écrit, tes dires seront justes. Sachaussi que le silence est d'or. Et par moments, le mutisme est la plus belle des pets de l'âme !
Cette m'aime irlandaise qui me disait également, que le plus sûr moyen de ne pas fer de fautes de français, était d'écrire en anglais. Je te l'accorde ma guitare seiche, mais encore faut-il supporter le fog en kilt tout en écossant des petits gallois verts !
Allez mon nenfant ! En dehors Dessay soles Ussion, sachaussi que les colles est fée pour ça ! La dictée est à des coites pour ton souci majeur !
Je tant brasse. Je ne coulerai pas.

Publié dans Chroniques

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