L'almanachronique du 14 janvier

Hello les blogos ! Viens faire des bulles la blogose !

Mr Michael Sochs n'était pas heureux, surtout le lundi. Comme tant d'autres, il était le dernier survivant du siège d'Anvers et cela ne le consolait pas pour autant. Le soir précédent à sa dernière nuit, il décida d'en finir en mettant fin à ses jours avant même son suicide qu'il avait prévu irrémédiable. Pour sa première tentative, il tenta de s'empoisonner à coups de marteau. Peine perdue. Le marteau était en caoutchouc et ne se diluait pas dans l'eau. Il essaya alors de s'étrangler par son col de chemise qu'il fit trop étroit. Nouvel échec. N'écoutant que son courage et sa volonté d'échouer, il prit la résolution ultime de mettre tous les moyens à son actif pour développer une passivité radicale. Ouvrant le gaz de son four à micro-ondes, il essaya en temps voulu de craquer une allumette et attendit l'explosion espérée. Il ne put qu'allumer la dernière cigarette du condamné qui, repris de justice, passait par là et n'en pensait pas moins.
Son sang ne fit qu'un tour. Il pensa à Néron qui brûla Rome et fit un tas de bois au centre de la pièce. Puis à l'aide du mégot du condamné qui depuis s'était tiré une balle de paille, il alluma le tas de bois et se pendit au-dessus à l'aide d'un cintre. Pensant qu'il serait brûlé vif après que sa tête aurait été séparée de son corps, il retint sa respiration et tendit ses muscles. A tel point qu'il brisa net en deux le cintre et rebondit comme une balle de plastique sur la première bûche et ce sans embûche.
Dépité, il s'enfonça dans le plus profond du bois pour se perdre. Après quoi, il rentra dans sa femme et en ressortit armé de son fusil.
Le lendemain, tous s'accordaient pour dire qu'il ne restait de Mr Michael Sochs qu'un tas de cendres sans fumée. Le docteur après avoir examiné les restes conclut à une embolie.
Ce qui rassura sa femme, presbyte mais modérée.