L'almanachronique du 22 janvier
Hello les blogos ! Bagahi laca bachabé la blogose !
Crôme lar fuissait lar goêteux Lasphrise : " Cerdis zerom deronty toulpinye, purois harlin linor orifieux, tictic falo mien estolieux, leulfiditous lafar relonglotye." Hor Hor Hor ! M'enr prasse ful fets leilleurs !
Mais point de glossolalie d'inspiration extatique ! Revenons à nos moutons qui bêlent et pourtant moches !
Un jour comme on n'en fait plus, un économiste débordant de conviction et de savoir pédantesque, se trouve assis dans une barquasse qui le mène où il veut sur une île où nul îlien peu amène mais franchement mulâtre ne viendrait lui quémander l'obole.
-As-tu étudié l'économie ? dit l'éconocroquemort au batelier-gueux qui sentait la moule mais point la mort arriver.
-Non monsieur, répond le rameur gai alors que les chiffres prouvent le contraire !
-Alors la moitié de ta vie est bel et bien perdue mon cher, soupire l'autre, l'air hautain de fiente.
L'insondable illétré se tait et rumine en pensant à sa femme qui tond l'huître à défaut de chèvre. Et voilà la bateau qui heurte un récif traître. La coque craque et le croque caque moins.
-Sais-tu nager ? dit le rameur.
-Hélas non ! Combien ça coûte ? répond le savant.
-Eh bien, monsieur l'économiste de mes scrotums iodés, ta vie toute entière est perdue ! Salut et l'bonjour à ta femme !
Ceci étant dit, le batelier s'en retourne au port à la nage laissant le savant économiste nourrir une famille entière de pétoncles joyeux.
A peine arrivé, le rameur, afin de consoler la veuve éplorée à demi mais siliconée en plein, profita d'un rayon de soleil pour la sauter et ceci sans persil !
Moralité :
Quand la bourse s'effondre, les bourses enflent !