L'almanachronique du 24 mars
Hello les blogos ! Baby come back la blogose !
J'en appelle au voluptueux Baptiste Platine de Crémone ! Ô machouilleur de verdure, toi l'amateur des vertes herbacées, regarde ce temps qui giboule à s'en faire péter le stratus ! Il pleut, il neige, il vente ! Les bourgeons serrent les fesses et la verdure exulte ! Que faire mon bon Baptiste, que faire ? Comment ? Comme tu as raison gentilhomme de Crémone ! " Mangeons de l'herbe !" Sain conseil Ô charmeur des papilles !
Oui, mangeons de l'herbe mes doux carnassiers ! Puisque le temps est humide, mettons du soleil vert dans nos assiettes. Et pourquoi pas la mâche ?! On oublie que trop cette "valérianée" qui s'accrochait jadis aux pierres des remparts. Celle-là même qui poussait également dans les blés au printemps. Aucune salade, comme l'indique le Coffe-fort en gueule, n'a autant de surnoms, gage d'éternelle qualité. Oyez donc : la doucette, l'accroupie, la barbe de chanoine, la laitue d'agneau, la poule ou blanchette grasse, le rampon, la ramponnée ou ramponnette, le repouchon peu repoussant, l'oreille de lièvre, et enfin la raiponce ou valérianelle potagère. Que de poésie en ces jardisn clos et sauvages !
Mais attardons-nous sur la mâche primitive, la doucette bien nommée. On la trouve dans les champs, entre les ceps de vigne, sur les chemins, en votre jardin au repos. Elle se récolte au couteau, au ras du sol. Elle a une qualité singulière, en dehors de son goût, c'est qu'elle ne supporte pas les engrais pesticides. Pas de risques "monsantoniens" excessifs donc !
Une fois cueillie, la doucette se rince délicatement. Grattez la racine et ne coupez pas les feuilles. Faites un saladier abondant, mettez-y des oeufs durs, vinaigrez à souhait.
Profitez de ce temps morose pour la cueillir en groupe. Une randonnée gastronome, quoi de mieux !
Un vin frais, un pain roussi, une salade de doucettes. Et hop ! le plaisir de la bouche !
Bonnes Pâques !
J'en appelle au voluptueux Baptiste Platine de Crémone ! Ô machouilleur de verdure, toi l'amateur des vertes herbacées, regarde ce temps qui giboule à s'en faire péter le stratus ! Il pleut, il neige, il vente ! Les bourgeons serrent les fesses et la verdure exulte ! Que faire mon bon Baptiste, que faire ? Comment ? Comme tu as raison gentilhomme de Crémone ! " Mangeons de l'herbe !" Sain conseil Ô charmeur des papilles !
Oui, mangeons de l'herbe mes doux carnassiers ! Puisque le temps est humide, mettons du soleil vert dans nos assiettes. Et pourquoi pas la mâche ?! On oublie que trop cette "valérianée" qui s'accrochait jadis aux pierres des remparts. Celle-là même qui poussait également dans les blés au printemps. Aucune salade, comme l'indique le Coffe-fort en gueule, n'a autant de surnoms, gage d'éternelle qualité. Oyez donc : la doucette, l'accroupie, la barbe de chanoine, la laitue d'agneau, la poule ou blanchette grasse, le rampon, la ramponnée ou ramponnette, le repouchon peu repoussant, l'oreille de lièvre, et enfin la raiponce ou valérianelle potagère. Que de poésie en ces jardisn clos et sauvages !
Mais attardons-nous sur la mâche primitive, la doucette bien nommée. On la trouve dans les champs, entre les ceps de vigne, sur les chemins, en votre jardin au repos. Elle se récolte au couteau, au ras du sol. Elle a une qualité singulière, en dehors de son goût, c'est qu'elle ne supporte pas les engrais pesticides. Pas de risques "monsantoniens" excessifs donc !
Une fois cueillie, la doucette se rince délicatement. Grattez la racine et ne coupez pas les feuilles. Faites un saladier abondant, mettez-y des oeufs durs, vinaigrez à souhait.
Profitez de ce temps morose pour la cueillir en groupe. Une randonnée gastronome, quoi de mieux !
Un vin frais, un pain roussi, une salade de doucettes. Et hop ! le plaisir de la bouche !
Bonnes Pâques !