L'almanachronique du 24 avril
Hello les blogos ! Hello la blogose !Françaises, Français, Mesdames, Messieurs, Pauvres, Pauvres,
C'est avec une émotion vivement émue que nous avons, Carla et moi, l'honneur de souligner le profond plaisir qui nous est accordé à la pensée de vous annoncer que réception a été faite par nos services de votre très honorable crainte d'un avenir qui est plus que jamais derrière vous.
Avant tout, et cela avec quelque appréhension de nous trahir par les mots les plus usuels, il nous faut vous exprimer toute la fierté qui nous envahit de vous savoir encore vivant et conscient. Nous vous avouons humblement que nous nous jugeons indigne d'une telle vigueur et, parfois, nous vous assurons qu'elle nous honore au plus haut point, sachant combien il est difficile de résister à une déception latente et irrémédiable. Soyez assuré également qu'à jamais vos craintes demeureront une date du passé, un moment toujours présent, une folie pour l'avenir.
Nous devons aussi vous dire que personne, parmi les employés de la République, n'a été jugé assez qualifié pour avoir le droit de jeter un regard sur votre estimable angoisse que nous avons préférée ignorer. Ainsi, pour la postérité, elle rejoindra vos doutes que nous avions déjà transmis à notre ingénuité arcadienne.
En vous demandant expressément de bien vouloir nous excuser de vous demander de fermer vos gueules, nous vous adressons encore une fois tous nos remerciements empressés et vous prions, chers autres, d'avoir la bonté d'accepter de bien vouloir agréer l'assurance de toute notre indélébile et considérable considération pharisienne.
Ciao bello !