L'almanachronique du 7 mai

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Zzzzzzz Zzzzz ZZZzzzz...PAF ! la blogose !!

Putain ! Péripatéticienne ! Paillasse ! Hétaïre ! Asphalteuse ! Bordel de bordel ! J'en passe et des michetonneuses ! Alors qu'hier je saluais l'été qui trépigne, les oiseaux siffloteurs, les ramées philantropes et les insectes à trompes, avec un bonheur indicible et une joie déférente; j'avais sensiblement omis un insecte diptère bien connu qui fait la joie des gratteux estivaux, adeptes des brûlots peu scandaleux mais franchement casse-burnes.
Je veux vous parler, vous l'aurez reconnu sans mal (?), du moustique ! Le mou'tique ! comme l'on dit en Chine !
Ah le moustique ! Comment ai-je pu oublier cet anophèle de malheur ? Véritable table de matière des maladies jolies : paludisme, dengue et autre filariose; cousin décomplexé, suceur docile, vampire sanguinaire ! Comment ? Comment ai-je pu ?
Hier donc, comme je fumais paisiblement une cigarette sous les jasmins et les orangers en terrasse du café "Mon café", et alors que je travaillais ardemment pour gagner prou, un ami, épicurien indigène, me propose gracieusement des rosiers qu'il voulait éradiquer de son jardin. Hop Hop Hop ! me dis-je ! Oui, j'aime citer les grands auteurs. Hop Hop Hop ! donc me dis-je ! Voilà une bien bonne idée que celle-ci et une aimable proposition. Car il ne faut jamais, jamais, ô grand jamais, refuser ce qu'un paysan vous propose gracieusement. Premièrement, c'est rare, et deuxièmement, c'est rare ! Non je plaisante !...quoique ! Bref ! Ni une ni deux, ni trois d'ailleurs, Hop ! (Toujours les grands auteurs ), je prends la voiture et toujours pas ma femme, Hop !, je rejoins l'épicurien accordé sans être dû, Hop !, nous arrachons les rosiers, Hop !, nous nous abreuvons de quelques bières peu fraîches, Hop !, je reprends ma voiture et toujours pas ma femme qui s'impatiente dans les bras d'un eunuque végétalien, pléonasme !, Hop !, je m'arrête sur le bas-côté (les bières peu fraîches, j'vous dit pas !!!), Hop !, je me rends dare dare à la glooyourte (se référer à des chroniques antiques ), Hop !, je grimpe le champ prestement avec mes rosiers à la main, Hop !, je m'arrête à l'orée du premier bosquet (les bières peu fraîches, j'vous dit vraiment pas !!!!), Hop !, j'arrive, Hop !, je reprends mon souffle et plus jamais ma femme (Non mais !!!), Hop !, je creuse des trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous, Hop !, je plante mes rosiers, Hop !, j'arrose (ben les bières peu fraîches, vous savez !), Hop !, je tasse la terre, Hop !, je terre la tasse, Hop !, et voilà ! Les rosiers sont plantés ! Ouf ! Epique non ?
Et là ! Non mais là ! Alors que j'admirais ces petits arbrisseaux épineux, fraîchement campés, une horde de moustiques sanguinaires m'agresse le derche, que j'ai fort beau entre nous, et les bras, que je laisse souvent ballants. Des moustiques comac ! Des putains de maringouins avec des trompes avides, des yeux perfides, un sourire glacial ! On aurait dit des traders sur le marché du riz ! C'est vous dire !
Je n'ai eu aucune chance ! Aucune !
Ils sont donc de retour !
Gare mes blogos ! Gare !
Et dire qu'ils vont nous sucer jusqu'à la moelle !
Tiens ! comme des traders !
Putain !...

Publié dans Chroniques

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