L'almanachronique du 29 mai
Hello les blogos ! Keuf Keuf la blogose !
Le non-fumeur est un étrange animal. Sa récente victoire, l'interdiction de fumer dans les bars, était pour le moins estimable, voire honnête. Il est juste en effet de préférer s'attaquer à une minorité de criminels plutôt qu'à une horde d'assassins pollueurs qui nous dioxyde l'atmosphère ou nous pesticide le poireau ! Le non-fumeur est courageux. Comme le disait Vialatte, quand il parle de vertu, gare à la guillotine; s'il parle "liberté", méfiez-vous de la prison.
Qu'en est-il à ce jour ? Après cinq mois de libre arbitre ?
Sachez que le non-fumeur revient à la charge ! Mazette ! A quoi ou à qui s'attaque-t-il désormais ? Aux blagues Carambar proférées au bout du comptoir ? Aux jeux de mots foireux d'agrestes sergents-fourriers, aimables charretiers crieurs et consternants ? Aux beuveries bruyantes ? Aux rots frivoles et aux pets mélassiers ? Que nenni !
Le non-fumeur blâme désormais le fumeur en terrasse ! Alors là je dis non ! Et encore je suis poli ! Pas poli, poli ! Déjà que la prohibition des fumeurs, il faut bien le dire, au sein même du troquet me broutait singulièrement le derche, j'emmerde les dictateurs de la santé; s'il faut doré-navrant lui demander la permission à l'extérieur, en plein air, en terrasse, de fumer pour ne pas l'incommoder, lui l'intoxiqué gentilhomme, j'en appelle à l'ouverture de la boucherie finale ! Pour employer un doux euphémisme !
Grondissons la jacquerie mes pouilleux de la gueule nicotinée ! La guerre est déclarée !
Ils veulent notre peau ! Bientôt l'interdiction de boire ! Et demain ?
Fumeurs, fumeux, buveurs, grisées grisettes,
voyez-les ces sots prétentieux, potentats pâteux, despotes imbéciles qui veulent à tout prix d'une affreuse civilisation végétale, où la cuisine se molécule, où la loi fait la santé, et où le mou est méritoire et le tiède, sage et exemplaire ! Voyez-les ces autocrates peu crades qui conspuent l'excès et huent la débauche immodérée, qui biaisent du regard l'incivil en marge, le sauceur de jus et le "boucaneur" de cannabe ! Ce sont souvent les mêmes !
Sachez crétins dégénérés, que je fais partie des fumeurs-terrassiers, de ceux-sse qui fument allègrement en plein jour et sous les cieux peu pudibonds. Laissez-moi vous avertir qu'à la moindre remarque de l'un de vous, je serai capable du pire, voire du pire !
Par exemple, une belle torgnole torréfiée dans la gueule, un magistral coup de pied dans les burnes, une insulte merdique et dichotomique, et qui sait un viol primitif sur votre femme enfarinée d'une nature imparfaite mais qui séduit par sa grâce innée de pétasse plébéienne !
Alors gare !
Faites très attention !
Mesurez vos remarques et à qui vous les adressez !
On ne sait jamais !
Le voisinage est parfois incisif...
Le non-fumeur est un étrange animal. Sa récente victoire, l'interdiction de fumer dans les bars, était pour le moins estimable, voire honnête. Il est juste en effet de préférer s'attaquer à une minorité de criminels plutôt qu'à une horde d'assassins pollueurs qui nous dioxyde l'atmosphère ou nous pesticide le poireau ! Le non-fumeur est courageux. Comme le disait Vialatte, quand il parle de vertu, gare à la guillotine; s'il parle "liberté", méfiez-vous de la prison.
Qu'en est-il à ce jour ? Après cinq mois de libre arbitre ?
Sachez que le non-fumeur revient à la charge ! Mazette ! A quoi ou à qui s'attaque-t-il désormais ? Aux blagues Carambar proférées au bout du comptoir ? Aux jeux de mots foireux d'agrestes sergents-fourriers, aimables charretiers crieurs et consternants ? Aux beuveries bruyantes ? Aux rots frivoles et aux pets mélassiers ? Que nenni !
Le non-fumeur blâme désormais le fumeur en terrasse ! Alors là je dis non ! Et encore je suis poli ! Pas poli, poli ! Déjà que la prohibition des fumeurs, il faut bien le dire, au sein même du troquet me broutait singulièrement le derche, j'emmerde les dictateurs de la santé; s'il faut doré-navrant lui demander la permission à l'extérieur, en plein air, en terrasse, de fumer pour ne pas l'incommoder, lui l'intoxiqué gentilhomme, j'en appelle à l'ouverture de la boucherie finale ! Pour employer un doux euphémisme !
Grondissons la jacquerie mes pouilleux de la gueule nicotinée ! La guerre est déclarée !
Ils veulent notre peau ! Bientôt l'interdiction de boire ! Et demain ?
Fumeurs, fumeux, buveurs, grisées grisettes,
voyez-les ces sots prétentieux, potentats pâteux, despotes imbéciles qui veulent à tout prix d'une affreuse civilisation végétale, où la cuisine se molécule, où la loi fait la santé, et où le mou est méritoire et le tiède, sage et exemplaire ! Voyez-les ces autocrates peu crades qui conspuent l'excès et huent la débauche immodérée, qui biaisent du regard l'incivil en marge, le sauceur de jus et le "boucaneur" de cannabe ! Ce sont souvent les mêmes !
Sachez crétins dégénérés, que je fais partie des fumeurs-terrassiers, de ceux-sse qui fument allègrement en plein jour et sous les cieux peu pudibonds. Laissez-moi vous avertir qu'à la moindre remarque de l'un de vous, je serai capable du pire, voire du pire !
Par exemple, une belle torgnole torréfiée dans la gueule, un magistral coup de pied dans les burnes, une insulte merdique et dichotomique, et qui sait un viol primitif sur votre femme enfarinée d'une nature imparfaite mais qui séduit par sa grâce innée de pétasse plébéienne !
Alors gare !
Faites très attention !
Mesurez vos remarques et à qui vous les adressez !
On ne sait jamais !
Le voisinage est parfois incisif...