L'almanachronique du 28 juin

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Ail Ail la blogose !

Parlons beu, parlons pien ! Contrepétez et remettez dans l'ordre !
Et surtout ne contrepétez pas trop fort, les fenêtres sont closes !
Ploum Ploum !
Aujourd'hui, goûteux microcéphales, parlons échalote. Car oui, la période estivale l'impose. Non pas tant d'ailleurs par la saisonnalité de cette plante potagère, mais par la nécessité indéniable de celle-ci, à l'instar de l'ail, face à la fadeur constipée de beaucoup de solanacées. Les tomates, pour ne pas les nommer !
L'échalote, ascalonia (cepa), est originaire des pays du Bassin méditerranéen au même titre que le "pitre blafard" poireau et la si drôlette ciboulette. Sa présence dans l'Antiquité, tout comme l'intelligence politicienne, est incertaine. En revanche, on la connaît déjà sous Charlemagne, pourtant peu amène question oignon, car elle figure dans le célèbre capitulaire De Villis, plus communément appelé le capitulare de villis vel curtis imperii selon Roger Moore.
Le nom de l'échalote, similaire dans toutes les langues, rappelle la légende selon laquelle les croisés du cul l'auraient rapportée de la ville d'Ascalon, en Palestine, au nord de la Bande de Gaza, où l'on joue souvent au kippour gagne !
Au moment de lui donner un nom botanique, Linné et de Candolle, qui se faisaient manifestement chier, manifestent, qu'est-ce que je vous disais !, un désaccord : le second estime qu'elle n'est qu'une variété d'oignon, tandis que le premier en fait une espèce distincte.
- Espèce d'échalote !
Je vous en prie ! L'échalote, en tout cas, est très proche de l'oignon, tant par ses caractères botaniques imbuvables que par sa composition chimique; c'est une sorte d'oignon à plusieurs bulbes et qui, comme l'ail, ne fleurit pas, car ses fleurs sont stériles.
- Les chalotes !
Je vous en prie !! Bref ! Pour en revenir au premier propos, sachez que l'échalote, source précieuse de vitamines C et B, est une racine condiment indispensable pour acomoder, avec deux C et deux M mais j'ai la flemme d'écrire aujourd'hui, indispensable pour acomoder disais-je donc, la tomate insipide qui se quelconque le derche sur les étals des marchés boursiers à des prix défiant toute concurrence; concurrence dont la concurrence des mots dégueulasses frise le respect !
Comprenne qui pourri !
Hourra Hourr'appétit !

Publié dans Chroniques

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