L'almanachronique du 17 septembre

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Faim Faim Faim est le feigneur la blogose !

Jean Rostand, l'écrivain biologiste et accessoirement pacifiste, dans son recueil sur la parthénogenèse intitulé "Le poil de mes Rostand", écrivait : " Il suffit qu'on me propose une explication des choses pour que je sois tenté de la repousser. Attitude de scepticisme foncier qui n'implique aucun recours au mystère. Je pense que l'esprit de l'homme est condamné à rester sur sa faim." L'insatisfaction perpétuelle de l'homme ! Voilà ! Voilà l'explication de mon incrédulité patentée et de mon mécontentement quotidien ! Face à toutes ces exégèses, ces causes, ces raisons, ces précisions que l'on nous donne en pâture tous les jours; je tique, je rechigne. Oui je tique ! Et je reste sur ma faim, tout comme le somalien. Lui aussi doute.
Ce qui est compréhensible n'en est pas moins suspicieux. Peut-on comprendre la crise financière ou économique actuelle sans néanmoins se méfier des causes réelles ou supposées de ce marasme ambiant ? Comme le disait Dutronc : on nous cache tout, on nous dit rien ! Ou on en dit trop ! Ce qui revient à la même chose. Tenez par exemple. Le soleil se couche à l'Ouest. Certes. C'est une vérité. Mais pour un australien ? Qu'en est-il ? Selon l'hémisphère considéré, la Terre tourne-t-elle toujours dans le même sens ? La vérité devient alors illusion. L'illusion est-elle vérité ? Les candidatures se conservent-elles mieux dans un frigidaire ? Selon Royal, oui ! Mais selon les époux Courjault, ce sont plutôt les bébés ! Qui croire ? En parlant de Royal, la papesse biaiseuse, parlons de Cali. Et d'un ours bien léché. Brassens et Cali sont tous les deux des chanteurs français. Mais alors que le premier "fait" de la chanson française, le second "fait" dans la chanson française. Et je reste sur ma faim quant à la définition commune qui les lie. Le scepticisme est partout, je vous le dis. Une autre insatisfaction. Ce matin, on s'les pèle ! Mais alors grave ! Est-ce une conséquence de la fin de l'été ou bien l'effet du début de l'automne ? Hmm ? Quand Bernard Pivot déclare dans son dictionnaire amoureux du vin : " Même si cela est contraire aux usages lusitaniens, mieux vaut, avant de passer à table, servir un porto rouge bien élevé qu'un blanc sans éducation.", implique-t-il également que le noir est forcément instruit, et que le portugais, sans honte, puisse être vert de rage ? Soyons sérieux !
En résumé, il convient de chercher plutôt que de savoir savanter. "Savanter" de l'adjectif "savant". Car comme le dit toujours Jean rostand : " Beau mot que celui de chercheur, et si préférable à celui de savant ! Il exprime la saine attitude de l'esprit devant la vérité : le manque plus que l'avoir, le désir plus que la possession, l'appétit plus que la satiété. "
Ploum Ploum.

Publié dans Chroniques

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