L'almanachronique du 22 octobre
Hello les blogos ! AH bouffe-moi les noisettes ma blogose ! ( Hein ? )
Quelle ne fut pas ma surprise mes blogos rongeurs de recevoir, en une boîte où se chiffrent les lettres, consonne, cette missive singulière de la Caisse d'Epargne de Midi-Pyrénées. Une lettre aimablement déposée dans une enveloppe de couleur marron, à mon nom propre alors que je suis toujours salement désordonné, biodégradable et très certainement parfumée à la carotte. " Mais qu'est-ce ? " me suis-je dit dans un français impeccable et qui me caractérise au-delà même de ces lignes. " Qu'ai-je donc fait ? " ai-je alors rajouté tandis que personne me le demandait. Suis-je encore à découvert ? Sont-ce des nouvelles de mes agios ? La préposée de type brune-bonne-au-sourire-enjôleur m'inviterait-elle à déjeuner pour me signifier l'arrêt de mon compte alors que je ne pense qu'à la raie de son ... ? Enfin bref, je me posais bien des questions, je n'étais pas tranquille pour tout vous dire. Eh bien non ! Ma banque, à laquelle je suis attachée et à qui je donne mon argent pour qu'elle ne me le prête qu'en parcimonie, m'invitait à comprendre la situation actuelle, comme vous pouvez le lire. Une bien belle lettre que celle-ci non ? Voici ma réponse.
Ploum Ploum.
" Monsieur Pierre Carli, honorable Président de ma Caisse d'Epargne,
En préambule, je tiens à vous remercier de cette cordiale missive, dont je ne cesse de relire l'irréprochable rhétorique, et que vous m'avez adressée personnellement.
Je ne mérite sûrement pas tant de considération, moi, simple troubadour et modeste client, bien que fidèle.
Néanmoins, et après une lecture sérieuse et approfondie, je suis rassuré de la situation financière de notre établissement qui me paraît des plus tranquillisantes. Comme vous le précisez, forte de ses dix-sept caisses régionales, la Caisse d'Epargne est un acteur majeur au service du dévoloppement économique grâce à son modèle de banque universelle. Me voilà décidément fort apaisé de cette universalité sécurisante.
Mais là où je suis pleinement réconforté, c'est quand vous me précisez, avec un souci du détail auquel je rends hommage, que notre établissement commun dispose de réserves financières très importantes en fonds propres, chiffrées à près de 20,5 milliards d'euros.
Ceci étant dit, et je le réitère soulagé, dès mon prochain découvert, par exemple de 13,76 euros, je suis sûr que vous profiterez de cette manne financière inespérée pour combler mon compte en banque universel, et tout ceci, dans l'attente de vous rembourser en deux coups de cuillère à pot et, disons-le, compendieusement.
Par conséquent, je vous confirme la sécurité de la confiance que vous m'avez confiée.
Veuillez Monsieur et cher Président, croire en l'assurance de ma naïveté et ma considération distinguée.
Six cents millions de salutations.
Blancafort Emmanuel "
Lettre envoyée à ce jour, mercredi 22 octobre 2008.
Quelle ne fut pas ma surprise mes blogos rongeurs de recevoir, en une boîte où se chiffrent les lettres, consonne, cette missive singulière de la Caisse d'Epargne de Midi-Pyrénées. Une lettre aimablement déposée dans une enveloppe de couleur marron, à mon nom propre alors que je suis toujours salement désordonné, biodégradable et très certainement parfumée à la carotte. " Mais qu'est-ce ? " me suis-je dit dans un français impeccable et qui me caractérise au-delà même de ces lignes. " Qu'ai-je donc fait ? " ai-je alors rajouté tandis que personne me le demandait. Suis-je encore à découvert ? Sont-ce des nouvelles de mes agios ? La préposée de type brune-bonne-au-sourire-enjôleur m'inviterait-elle à déjeuner pour me signifier l'arrêt de mon compte alors que je ne pense qu'à la raie de son ... ? Enfin bref, je me posais bien des questions, je n'étais pas tranquille pour tout vous dire. Eh bien non ! Ma banque, à laquelle je suis attachée et à qui je donne mon argent pour qu'elle ne me le prête qu'en parcimonie, m'invitait à comprendre la situation actuelle, comme vous pouvez le lire. Une bien belle lettre que celle-ci non ? Voici ma réponse.
Ploum Ploum.
" Monsieur Pierre Carli, honorable Président de ma Caisse d'Epargne,
En préambule, je tiens à vous remercier de cette cordiale missive, dont je ne cesse de relire l'irréprochable rhétorique, et que vous m'avez adressée personnellement.
Je ne mérite sûrement pas tant de considération, moi, simple troubadour et modeste client, bien que fidèle.
Néanmoins, et après une lecture sérieuse et approfondie, je suis rassuré de la situation financière de notre établissement qui me paraît des plus tranquillisantes. Comme vous le précisez, forte de ses dix-sept caisses régionales, la Caisse d'Epargne est un acteur majeur au service du dévoloppement économique grâce à son modèle de banque universelle. Me voilà décidément fort apaisé de cette universalité sécurisante.
Mais là où je suis pleinement réconforté, c'est quand vous me précisez, avec un souci du détail auquel je rends hommage, que notre établissement commun dispose de réserves financières très importantes en fonds propres, chiffrées à près de 20,5 milliards d'euros.
Ceci étant dit, et je le réitère soulagé, dès mon prochain découvert, par exemple de 13,76 euros, je suis sûr que vous profiterez de cette manne financière inespérée pour combler mon compte en banque universel, et tout ceci, dans l'attente de vous rembourser en deux coups de cuillère à pot et, disons-le, compendieusement.
Par conséquent, je vous confirme la sécurité de la confiance que vous m'avez confiée.
Veuillez Monsieur et cher Président, croire en l'assurance de ma naïveté et ma considération distinguée.
Six cents millions de salutations.
Blancafort Emmanuel "
Lettre envoyée à ce jour, mercredi 22 octobre 2008.