L'almanachronique du 14 novembre

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Slurp Slurp la blogose !

14 novembre 1307, Suisse, un bosquet bordant un champ de choux, non loin d'Altdorf

- Holà Guillaume !
- Holà noble bailli Gessler !
- Ah te voilà toi ! M'a t'on dit que tu refusais de me saluer vil manant !
- Certes non Ô sénéchal infecte ! Mais vois-tu, j'ai un lumbago incoercible et je ne peux me baisser pour ramper en ton nom Hermann Gessler !
- Arf ! Tu pétunes de la glotte misérable peste ! Tu ironises blanc suisse ! Je m'en vais te fouetter le lard ! Quel est ton nom ?
- Tell pour vous servir !
- Hein ?
- Tell est mon nom !
- Telpourvouservir ? Quel nom étrange !
- Tell tout court Ô bizarre apatride !
- Ainsi tu t'appelles Tell hépatique serf misérable !!
- Tell et Férick, c'est selon !
- Ce sera Tell, Guillaume ! Pour te châtier, vil Tell, tu devras pourfendre cette pomme, posée sur la tête de ton fils, à l'aide de cette arbalète ! Hin Hin ! Arf !
- Aaaarfffghhh ! Tu es ignoble infâme Hermann ! Mais soit ! Viens-donc ici Marc, mon fils, ma blatte ! Aïe !
- Tell et Marc, c'est intéressant ! Arf Arf !
Guillaume Tell pose donc une pomme sur la tête de son fils, et s'en va tendre l'arbalète, à l'orée du bois d'Clamart, où ya des petites fleurs, des petites fleurs.
- Es-tu prêt Marc honni ?
- Oui dément Tell !
Le tyrannique Tamerh, qu'on appelait Gessler pour faire plus autrichien, ne se sentait plus. Guillaume Tell tendit l'arbalète et visa l'échaudé Marc. Une flèche. En plein milieu de la pomme. Le public poussa un " Hourrah ", "Pine de cheval", et autres joyeusetés d'Uri !
- Bravo petit coq Tell ! Tu m'as impressionné Tell ! Hé Phérick ! Mon bon serviteur Phérick, vas-donc nous chercher cette bière qu'on appelle Ams, que nous trinquions un coup !
- Que nenni vil Hermann ! Je ne bois que du cidre et sûrement pas en compagnie d'un autrichien-chien à sa mémère !
- Arf ! Tu ne veux point d'Ams Tell ? Tu n'es qu'un sot ! Et puis tu es si gras Tell !
- C'est le chou mon chou, et je te merde !
- Arf ! Un jour je me vengerai ! Je prendrai le nom de ma mère, Hitler, et je reviendrai pourfendre ces manants petits suisses indépendants !
- Cause toujours ! Gessler de rien ! Hitler ! Et pourquoi pas Adolf pendant que tu y es ? Arf Arf !
Sur ce, le déçu déchu Hermann, s'en retourna en son château sombre et froid, et jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y pendrait plus ! 

Publié dans Chroniques

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