L'almanachronique du 16 février
Hello les blogos ! Han Han Han la blogose !
Crise économique ou crise cardiaque ? Qu'une alternative pareille, un de ces quatre jours, m'échoie, c'est, j'en suis convaincu, la crise cardiaque qui sera l'objet de mon choix ! Et je m'en voudrais de paraphraser ainsi tonton Georges sans y apporter un éclaircissement succinct et littéral. En effet, aujourd'hui, alors que nous fêtons Sainte Julienne, la décapitée piteuse empâtée, il ne faudrait pas omettre, au risque de perdre notre spécificité hexagonale, cet évènement croquignolet, dont la France peut s'enorgueillir, et qui s'est déroulé ce même 16 février mais en 1899. Ce jour-là, dans le salon bleu du Palais de l'Elysée, les domestiques, réveillés par un cri de pucelle effrontée, accourent toutes queues-de-pie dressées. Au beau milieu du pageot d'état, luxueux sans être pédant, le corps de Félix Faure gît. Le dreyfusienphobe Président de la République, à la suite, dit-on, d'une mémorable fellation de type thermopompe, meurt d'un infarctus du myocarde, gracieuse pathologie vasculaire mais irrésistiblement fatale. A ses pieds, bouche encore bée, Marguerite Steinheil dit Meg, une demi-mondaine et maîtresse du désormais gisant, semble pareille à une statue de marbre. Plus rigide que froide. Georges Clémenceau, après cette péripétie concupiscente, eut ces mots précieux dont le sens de l'à-propos nous fait regretter amèrement la pauvreté actuelle des réparties ministérielles : " Il voulait être César, il ne fut que Pompée." Et cet autre trait caustique : " Félix Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui." Ah ! Qu'en termes galants, ces choses-là sont mises ! Heureux temps de l'acerbité sarcastique et délectable ! On peut légitimement regretter cette époque où les gens avaient à coeur de mourir plus haut que leur cul !
Que nous reste-t-il aujourd'hui ? Seulement la crise économique. On le regrette. Ah si seulement notre Président, chéri des îliens, pouvait lui-aussi s'adonner au plaisir salutaire de la fellation extra-conjugale !
Crise économique ou crise cardiaque ? Qu'une alternative pareille, un de ces quatre jours, m'échoie, c'est, j'en suis convaincu, la crise cardiaque qui sera l'objet de mon choix ! Et je m'en voudrais de paraphraser ainsi tonton Georges sans y apporter un éclaircissement succinct et littéral. En effet, aujourd'hui, alors que nous fêtons Sainte Julienne, la décapitée piteuse empâtée, il ne faudrait pas omettre, au risque de perdre notre spécificité hexagonale, cet évènement croquignolet, dont la France peut s'enorgueillir, et qui s'est déroulé ce même 16 février mais en 1899. Ce jour-là, dans le salon bleu du Palais de l'Elysée, les domestiques, réveillés par un cri de pucelle effrontée, accourent toutes queues-de-pie dressées. Au beau milieu du pageot d'état, luxueux sans être pédant, le corps de Félix Faure gît. Le dreyfusienphobe Président de la République, à la suite, dit-on, d'une mémorable fellation de type thermopompe, meurt d'un infarctus du myocarde, gracieuse pathologie vasculaire mais irrésistiblement fatale. A ses pieds, bouche encore bée, Marguerite Steinheil dit Meg, une demi-mondaine et maîtresse du désormais gisant, semble pareille à une statue de marbre. Plus rigide que froide. Georges Clémenceau, après cette péripétie concupiscente, eut ces mots précieux dont le sens de l'à-propos nous fait regretter amèrement la pauvreté actuelle des réparties ministérielles : " Il voulait être César, il ne fut que Pompée." Et cet autre trait caustique : " Félix Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui." Ah ! Qu'en termes galants, ces choses-là sont mises ! Heureux temps de l'acerbité sarcastique et délectable ! On peut légitimement regretter cette époque où les gens avaient à coeur de mourir plus haut que leur cul !
Que nous reste-t-il aujourd'hui ? Seulement la crise économique. On le regrette. Ah si seulement notre Président, chéri des îliens, pouvait lui-aussi s'adonner au plaisir salutaire de la fellation extra-conjugale !