L'almanachronique du 19 février

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Parisot la sortie la blogose !

Moi j'avoue qu'j'me régale ! JE ME REGALE ! Vous ne vous régalez pas vous ? Non ? Je ne sais pas ce qu'il vous faut !!! Mais regardez autour de vous mes fidèles blogos ! R'gardez tous ces grands penseurs, ces augustes philosophes, tous ces intellectuels qui quotientent à qui mieux-mieux avec une très haute idée du puritanisme, poussée jusqu'à l'extrême au plus haut des cieux ! Ils ne cessent de nous asséner tous les jours que Dieu fait un message d'espoir, l'assurance de leur conviction clairvoyante, à l'heure même d'un irrésistible changement radical de société et qui savent bien, eux, que leurs voix chères ne se tairont jamais, les voix du chevet, sous la lampe camarade, au bout d'une éphéméride trompeuse. R'gardez-les ! Ecoutez-les ! Les intellectuels sont les ingénieurs des idées. Et elles sont nombreuses, parfois variables, mais toujours pertinentes. Il n'y a qu'à se baisser pour les cueillir. Les jardiniers sont prêteurs, pas vénaux pour un sou. Les idées sont libres de droits, gratuites et génératrices de liberté. Ecoutons-les. Ecoutons ces libres penseurs. Les Frédéric Lefebvre, Laurence Parisot, Brice Hortefeux, Jacques Séguéla, Ségolène Royal, Jacques Marseille, Eric Zemmour, Jacques Attali ( Que de Jacques ! ), Dominique Strauss-Khan, Jean-Michel Apathie, Claude Guéant, Jean-Marie Messier, Pascal Lamy, Jean-Claude Trichet, Michèle Alliot-Marie, Christophe de Margerie...la liste est infinie, immaculée et interminable, en un seul mot. Veuillez m'excuser, mais j'ai comme une envie de vomir ! Ploum Ploum. Alors hein ? Ya d'quoi se régaler tout de même ! Notre avenir est entre bonnes mains !
Mais non ! Vous rechignez, vous maugréez, vous en venez même à sourciller, à douter de tout. Mais sachez-le, Villon, Ronsard, Racine, Hugo et Baudelaire, en leur temps, ont innové et souffert de même. De cette incompréhension, de cette bassesse d'esprit de leur contemporain, de la pauvreté d'âme ambiante. Sachez écouter, soyez curieux, poussez aussi loin que vous le pouvez votre intolérance première, votre manque d'indulgence. Les idées ne sont pas là pour vous servir la soupe, pour vous caresser dans le sens du poil. Elles doivent être insolentes, provocantes et agitatrices d'idées, mues par le seul souci d'avenir.
Non, je vous l'dis, je me régale ! JE ME REGALE !
Bon allez...j'vais m'noyer dans un bain d'absinthe et m'enivrer des volutes cannibisiennes, et pour finir je dirai le baiser, de ta lèvre rouge, et ta douceur à me martyriser, mon ange...

Publié dans Chroniques

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