L'almanachronique du 25 février

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Grumph Grumph Meuh la blogose !

On se figure généralement que le paysan est un bouseux entre deux âges qui caresse son chien pouilleux en observant son troupeau de vaches, sans nulle émotion aucune ni avenir prévisible ( Ya plus de saisons ! ), qui débite des maximes incongrues avec un accent berrichon-creusois tout en sirotant un jaja acerbe, voire croate. C'est vrai ! Mais il serait injuste d'oublier également que le paysan est aussi un être doué de raison et d'intelligence, très âpre au gain, avec un souci permanent de l'innovation. Eh oui ! Car sans le paysan, aurait-on connu la carotte bitophile, le mouton à cinq pattes, le veau hormoné garanti sans côtes de porc, le canard sans foie, la cerise sans goût et l'ail qui sent le canard WC à la menthe verte ? Hein ? Que nenni ! Le paysan est en perpétuelle créativité, il innove sans relâche, continûment, hiver comme été. Il ne se satisfait pas d'une nature paresseuse, qui évolue tant bien que mal selon les directives de Darwin, qui passe le plus clair de son temps à n'être que ce qu'elle est depuis la nuit des temps. Il est important d'évoluer, de construire un avenir meilleur, de parfaire ce qui peut l'être, de corriger les erreurs, trop souvent immuables. Le paysan, c'est en quelque sorte le Dieu du monde contemporain. Gloire à son règne !
Tenez, j'en veux pour preuve la dernière création de certains de ces gueux, des précurseurs estimables qu'on devrait statufier, et qui concerne le monde bovin. En effet, un groupe de joyeux drilles en mal de reconnaissance génétique vient de créer ni plus ni moins des taureaux limousins sans cornes(Voir document). Sous de fallacieux prétextes de commodité harmonieuse, les cornes sont dangeureuses, ces savants fous ont isolé le gène de l'excroissance osseuse du dit taureau, et, par l'apothéose du croisement hégémonique, ont réussi ce que Dieu même n'avait osé imaginer : le bovin non-cocu ! Les vaches n'ont qu'à bien se tenir ! Elles-mêmes d'ailleurs sont dans le collimateur de ces savoureux savants qui nazifient à qui mieux mieux. 
Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? C'est vrai ! Pourquoi ne pas créer des moutons sans poil laineux ? C'est tellement chiant de les tondre alors qu'ils n'ont même pas couchés avec des nazis, ni avec le Pape ! Pourquoi ne pas également concevoir des poules pondeuses sans pattes ? A quoi ça sert ? Et des canards avec deux foies ? Juste pour faire chier les végétaliens opalins ! Pourquoi ne pas imaginer des porcs déjà fumés, avec un saucisson à l'ail à la place de la queue ? Pourquoi ?
Allez les paysans ! Encore un effort que Diable ! Au jour du jugement dernier, celui où tous les hommes devront rendre compte devant Dieu de ce qu'ils ont commis durant leur vie sur Terre, vous serez reconnu comme l'égal du Grand Fou !
A brûler donc dans les flammes de l'Enfer !

Publié dans Chroniques

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