L'almanachronique du 23 mars

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Mamma miaaaaaaaaaaa la blogose !

Tout bien pesé, selon une étude approfondie de la sociologie à travers les âges, l'homme est un con. En comparaison de la moule. Voire du pétoncle.
D'abord, il ne sait plus guerroyer. Le pauvre n'attaque plus le riche, mais un plus pauvre que lui, ou plus insidieusement un moins pauvre. Le riche, quant à lui, se contentant d'entretenir la haine tenace et aveugle entre les deux besogneux. De plus, l'homme ne sait plus rien, il se délite sous l'action du temps qui défile trop vite pour lui, ne connaît plus l'amertume du pissenlit, le bonheur des ivresses nocturnes et redoute plus que tout le réchauffement de la planète, sans s'apercevoir de la réfrigération clitoridienne et délétère de sa compagne. Il n'a plus le temps. Il va trop vite, ou pas assez, selon les diatribeurs experts de la morgue. Il évite, comme on lui prêche, de boire, de fumer, de se protéger pour niquer sa voisine, de sniffer son Harpic quotidien, de violer en-dehors des clous, d'espérer un monde meilleur et de critiquer l'insubmersible médiocrité des Enfoirés, avec tout plein de mayonnaise autour pour allécher les indigents émus de tant d'altruisme désinvolte. Dès la nuit venue, il se terre sous des couettes biodégradables, évite de rêver trop fort, prie pour le tirage du loto et, parfois, verse une larme condescendante pour l'infinie platitude de sa vie ordonnée.
Qui dit mieux ?
Heureusement, l'homme est paradoxal.
Car au delà de sa connerie immuable, jalousement entretenue depuis la nuit des temps, il a une capacité à détourner celle-ci et à l'affecter sur ses semblables, qu'ils soient divergents et à cornes. J'en veux pour preuve la dernière subtilité liquéfiante de celui-ci envers la vache.
En effet, l'homme reproche à cette dernière de péter. Certes ça pue, mais plus encore, ça troue violemment la couche d'ozone. Et l'homme de s'inquiéter de l'extinction de sa race. Que faire alors ? L'homme a trouvé : vilipender l'inconscience du bovidé et taxer ses pets. Voilà la solution.
Ce n'est donc pas le rire qui distingue l'homme de l'animal. C'est le ridicule.


 

Publié dans Chroniques

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