L'almanachronique du 4 juin

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Wip Wip la blogose !

Vingt dieux de vingt dieux ! On a beau tendance à le savoir, et même à le constater, mais l'actualité est marquée tous les jours par un goût ardent des nouveautés, voire même à des nouveautés réchauffées !
Rien que pour ce week-end, ya de quoi frémir : anniversaire du débarquement, élections européennes, Roland-Garros, la crise qui continue et l'immuable fête des mères ! J'en passe et des meilleurs pires ! L'actualité gronde, s'agite, branle, oscille, gigote et va de l'avant de façon incessante et invariable. C'est comme ça ! Il en va ainsi depuis la nuit des temps. Alors quoi ? Que faire ? S'immerger dans le flot grondant des nouvelles ou fermer les écoutilles pour un silence apaisant ? Alternative complexe.
Comme le dit Vialatte : " On saura bientôt tout sans avoir rien appris." C'est un peu le risque.
Mais à côté des actualités nationales et internationales, il y a des actualités, bien plus modestes, des actualités locales qui émoustillent l'autochtone et interpellent l'indigène.
Sont-elles pour autant insignifiantes ? Va savoir !
Il en est une en tout cas qui à ce jour suscite l'intérêt, la bienveillance diront certains violoneux d'Ingres, et qui agite les matinées chaudes. A savoir : y a-t-il des cèpes dans les sous-bois chêneux d'âpres fragrances ? Voilà LA question !
C'est un sujet par ici qu'il faut traiter avec délicatesse, une grande sincérité et quelque mauvaise foi. Surtout la mauvaise foi. Car où serait le plaisir sans mauvaise foi ? Comme l'a dit un faussaire célèbre : " Elle aide beaucoup au triomphe des causes."
Et la cause qui nous concerne en ce moment, c'est bien de savoir s'il y a des cèpes. Alors ?
Eh bien mes chers blogos, insubmersible blogose, je vais accomplir devant vos yeux ébahis un acte décisif, unique à ce jour, celui de vous révéler une place de choix pour ces cèpes tant prisés, non loin de mon village d'accueil en l'Astarac chéri.
Ploum Ploum.
Vous trouverez des cèpes dans le bois de Patagets, non loin de la ferme de Lacaze, à droite du vieux chêne de la Trouaquente, au deuxième buisson de houx, au pied du plus petit châtaigner brun.
Je vous en prie.

Publié dans Chroniques

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