L'almanachronique du 11 juin
Hello les blogos ! Meuh non la blogose !
Meuh non la blogose ! Je suis un menteur ! Ne le saviez-vous point ? Mes adieux n'étaient qu'un séditieux mensonge. ( Voir chronique précédente )
Ploum Ploum.
11 juin 1144. Mazette ! Cela ne nous rajeunit pas ! Et que fêtons-nous en cette année 1144 d'auguste mémoire ? Geoffroy Plantagenêt à Rouen ? Reverter, le catalan crucifié ? Le pontificat de Lucius II ? La dragée Fuca d'Anus IV ? Que nenni mes ouailles. En ce 11 juin 1144, dans le choeur de la basilique Saint-Denis, dédiée au premier évêque de Paris, de nobles personnages s'agenouillent en versant une larme émue et partagée.
Ils sont les premiers à être subjugués par un art nouveau, lumineux, un art architectural dont les racines demeurent à Sens.
Il y a là l'abbé Suger, Louis VII le Jeune, Aliénor d'Aquitaine sa meuf, Constance Clitoridienne des Abruzes, Donemoy Hun Thibaud de Thibaud, et d'autres grands personnages du royaume, y compris des évêques hétéros.
Oui mes ouailles, vous l'aurez compris, ce 11 juin 1144, l'abbé Suger inaugure le style gothique. Alléluia ! Gloire à Suger ! L'art gothique était né !
Mais qui était l'abbé Suger me suggérez-vous ? Et comment en était-il venu à illuminer ce qui était obscur ?
Ploum Ploum.
Fils d'un serf et d'une poule aux yeux de biche, le petit Suger, côtoyant dès sa prime jeunesse le roi Louis VI en l'abbaye de Saint-Denis, se demande après tout si le pouvoir, et la richesse qui en découle, n'est pas chose merveilleuse en comparaison de la pauvreté. Pas con le mec ! Ainsi, ayant peu goût à la fange politique, il décide d'étudier au prieuré d'Estrées pour devenir moine. Et hop ! Vingt ans plus tard, il devient abbé des Dionysiens.
L'abbaye de Saint-Denis, dont les plus anciennes parties remontent aux rois mérovingiens de la lignée de Clovis, la palourde franche teutonne, a été très tôt un lieu de pèlerinage. En son choeur, Dagobert y fut inhumé sans son froc, Pépin le Bref et Charlemagne y furent sacrés rois des gueux.
L'abbé Suger, entrepreneur hors-pair, fait reconstruire dès lors l'église abbatiale, pour honorer comme il se doit Dieu et sa modestie légendaire.
Ses conceptions architecturales sont à l'opposé de son contemporain et rival, l'austère et ascète Bernard de Clairvaux, qui plaide lui pour le dépouillement des lieux de culte.
Suger fait entrer la lumière par des baies majestueuses, élance les lignes des colonnes, arcqueboutte et pinacle à la tâche. Sur la façade, il crée une vaste rosace, la première du genre.
L'art gothique prenait son essor. Viendront après Noyon, Rouen, Chartres, Reims, Beauvais et Choumerchec-les-Oies, peu connu, mais non dénué de charme, notamment avec son célèbre pilier de culée, en mémoire à l'abbé Méat I, plus bi qu'hétéro.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand !
Meuh non la blogose ! Je suis un menteur ! Ne le saviez-vous point ? Mes adieux n'étaient qu'un séditieux mensonge. ( Voir chronique précédente )
Ploum Ploum.
11 juin 1144. Mazette ! Cela ne nous rajeunit pas ! Et que fêtons-nous en cette année 1144 d'auguste mémoire ? Geoffroy Plantagenêt à Rouen ? Reverter, le catalan crucifié ? Le pontificat de Lucius II ? La dragée Fuca d'Anus IV ? Que nenni mes ouailles. En ce 11 juin 1144, dans le choeur de la basilique Saint-Denis, dédiée au premier évêque de Paris, de nobles personnages s'agenouillent en versant une larme émue et partagée.
Ils sont les premiers à être subjugués par un art nouveau, lumineux, un art architectural dont les racines demeurent à Sens.
Il y a là l'abbé Suger, Louis VII le Jeune, Aliénor d'Aquitaine sa meuf, Constance Clitoridienne des Abruzes, Donemoy Hun Thibaud de Thibaud, et d'autres grands personnages du royaume, y compris des évêques hétéros.
Oui mes ouailles, vous l'aurez compris, ce 11 juin 1144, l'abbé Suger inaugure le style gothique. Alléluia ! Gloire à Suger ! L'art gothique était né !
Mais qui était l'abbé Suger me suggérez-vous ? Et comment en était-il venu à illuminer ce qui était obscur ?
Ploum Ploum.
Fils d'un serf et d'une poule aux yeux de biche, le petit Suger, côtoyant dès sa prime jeunesse le roi Louis VI en l'abbaye de Saint-Denis, se demande après tout si le pouvoir, et la richesse qui en découle, n'est pas chose merveilleuse en comparaison de la pauvreté. Pas con le mec ! Ainsi, ayant peu goût à la fange politique, il décide d'étudier au prieuré d'Estrées pour devenir moine. Et hop ! Vingt ans plus tard, il devient abbé des Dionysiens.
L'abbaye de Saint-Denis, dont les plus anciennes parties remontent aux rois mérovingiens de la lignée de Clovis, la palourde franche teutonne, a été très tôt un lieu de pèlerinage. En son choeur, Dagobert y fut inhumé sans son froc, Pépin le Bref et Charlemagne y furent sacrés rois des gueux.
L'abbé Suger, entrepreneur hors-pair, fait reconstruire dès lors l'église abbatiale, pour honorer comme il se doit Dieu et sa modestie légendaire.
Ses conceptions architecturales sont à l'opposé de son contemporain et rival, l'austère et ascète Bernard de Clairvaux, qui plaide lui pour le dépouillement des lieux de culte.
Suger fait entrer la lumière par des baies majestueuses, élance les lignes des colonnes, arcqueboutte et pinacle à la tâche. Sur la façade, il crée une vaste rosace, la première du genre.
L'art gothique prenait son essor. Viendront après Noyon, Rouen, Chartres, Reims, Beauvais et Choumerchec-les-Oies, peu connu, mais non dénué de charme, notamment avec son célèbre pilier de culée, en mémoire à l'abbé Méat I, plus bi qu'hétéro.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand !