L'almanachronique du 17 juin
Hello les blogos ! Where is my vote la blogose ?
La mort elle-même va finir par ne plus rire du tout. Elle qui ricane pour un rien, pour notre espoir agreste en l'avenir, pour notre recherche fascinante d'un bonheur fou, pour notre conscience de l'inconscience, pour notre liberté.
Elle est désappointée. Ses os cliquettent et s'étiolent. On peut même voir sur son front opalin, ruisseler une perle de sueur froide.
La mort n'est pas tant infaillible qu'on pouvait le croire.
Elle tressaille.
Il faut dire que le monde est singulièrement atypique.
J'en veux pour preuve la dernière trouvaille en date d'un homme pour le moins... original. C'est toute la noblesse des euphémismes contemporains.
Cet homme est le patron de British Airways. Il a pour nom Willie Walsh.
Un saint homme que ce Walsh. Un saint homme.
En effet, pour déjouer les coups-bas d'une crise factuelle, le boss de la compagnie aérienne britannique propose ni plus ni moins de travailler gratuitement pour la survie de la société. Il donnera lui-même l'exemple en ne se rémunérant pas pour l'été à venir. Et constatant que cela ne suffirait pas à sauver la compagnie, voilà qu'il demande également à tous les employés de faire comme lui, au minimum pour une semaine.
Cette demande aurait été envoyée par courriel aux 30 000 employés de British Airways.
Eh bien voilà un homme qui a tout compris ! Le travail non rémunéré ! Philanthropique et altruiste !
Voilà la solution !
La gratuité ! Le désintéressement ! La bienfaisance humanitariste !
Plus d'argent, plus de coût !
Le bonheur !
...
" Le bonheur, disait Dante, se trouve toujours sur l'autre rive."
Vivement la traversée future !
Et c'est ainsi qu'Allah est grand.
La mort elle-même va finir par ne plus rire du tout. Elle qui ricane pour un rien, pour notre espoir agreste en l'avenir, pour notre recherche fascinante d'un bonheur fou, pour notre conscience de l'inconscience, pour notre liberté.
Elle est désappointée. Ses os cliquettent et s'étiolent. On peut même voir sur son front opalin, ruisseler une perle de sueur froide.
La mort n'est pas tant infaillible qu'on pouvait le croire.
Elle tressaille.
Il faut dire que le monde est singulièrement atypique.
J'en veux pour preuve la dernière trouvaille en date d'un homme pour le moins... original. C'est toute la noblesse des euphémismes contemporains.
Cet homme est le patron de British Airways. Il a pour nom Willie Walsh.
Un saint homme que ce Walsh. Un saint homme.
En effet, pour déjouer les coups-bas d'une crise factuelle, le boss de la compagnie aérienne britannique propose ni plus ni moins de travailler gratuitement pour la survie de la société. Il donnera lui-même l'exemple en ne se rémunérant pas pour l'été à venir. Et constatant que cela ne suffirait pas à sauver la compagnie, voilà qu'il demande également à tous les employés de faire comme lui, au minimum pour une semaine.
Cette demande aurait été envoyée par courriel aux 30 000 employés de British Airways.
Eh bien voilà un homme qui a tout compris ! Le travail non rémunéré ! Philanthropique et altruiste !
Voilà la solution !
La gratuité ! Le désintéressement ! La bienfaisance humanitariste !
Plus d'argent, plus de coût !
Le bonheur !
...
" Le bonheur, disait Dante, se trouve toujours sur l'autre rive."
Vivement la traversée future !
Et c'est ainsi qu'Allah est grand.