L'almanachronique du 17 septembre

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Houp Houp Youpi la blogose !

Il y a deux jours, lors de la chronique quotidienne, j'ai publié et cité un poème, accompagné d'un astérisque, lui-même accolé au titre. Il s'agissait d'une poésie, intitulée " Nourritures ". Et, ô suprême refuge de la vieillesse, j'ai oublié de préciser quel en était l'auteur. Eh bien, chers blogos, avides de savoir, redonnons à César ce qui appartient à tout le monde, Nourritures est un poème d'André Gide, tiré des Nourritures terrestres.
Voilà, c'est dit ! Narcissisme oblige !
Cet oubli a suscité depuis une réelle inquiétude en mon for intérieur. Je m'aperçois, non sans mal, que j'oublie tout. Je suis loin d'atteindre les hauts niveaux de l'Alzheimer' attitude de ma voisine préférée et néanmoins poilue, mais, force est de constater, que j'oublie pas mal de choses en ce moment. Tenez ce matin, j'ai oublié d'honorer ma femme. D'habitude, profitant de l'érection matinale et du système parasympathique plus que naturel qui prédomine en cet instant envoûtant, je m'acquitte de cette tâche sans peine. Lui prodiguant par ce fait ce teint admirable et éthéré qui la caractérise tant. Mais, Dieu me damne les scrotums, j'ai oublié ! Infâme étourderie mortifiante !
Oui, j'ai oublié ! Comme j'ai oublié hier, d'admirer l'aube naissante, de caresser mon chien, de me laver les dents à l'armagnac, de croire en un avenir meilleur, et, plus alarmant encore, j'ai oublié de me mirer longuement dans le Styx-miroir-Ikéa en souriant gaiement de toute cette beauté vertigineuse que j'admire et mire !
Que se passe-t-il ? Que m'arrive-t-il ? J'oublie tout, j'oublie trop. Les absences se multiplient. Oh, je me doute bien que mon travail, à ce point obsédant ces jours derniers, me tourmente plus que de raison. Il m'obnubile tant que j'en oublie même de boire ! C'est vous dire ! Et c'est bien là le problème du travail. Il fait oublier l'essentiel. La lenteur, l'introspection, le rêve, la farniente impérative et l'épicurisme contenance de la paresse indicible.
C'est un fait. Imparable. Dramatique.
Il est plus que temps que je me ressaisisse. Comme nous tous. Oui, comme nous tous !
N'oublions jamais l'absolu de notre essence intrinsèque ! Comme pourrait le préconiser d'ailleurs cet étonnant Joseph Stiglitz, qui tente de renverser l'indicateur du PIB'Bonheur en élaborant d'autres indicateurs plus pertinents afin de mesurer nôtre bien-être.
Bien que je me méfie, tout de même, d'un ancien vicieux-président de la Banque Mondiale et prix Nobel d'économie, mais l'idée est singulière et originale.

Un nouveau PIB pour ne plus oublier l'essentiel !

Voilà une belle révolution !

A suivre...

Publié dans Chroniques

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