L'almanachronique du 25 septembre
Hello les blogos ! Snif Snif Bouhou la blogose !
Et une perle, une !
Ce qu'il y a de bien avec les perles, en dehors du ridicule qui ne tue plus, c'est qu'elles peuvent s'enfiler allègrement sans altérer aucunement ni les précédentes, ni celles à suivre.
Ce matin, alors que j'attaquais mon dixième café sans nulle hostilité, dans l'émission du 7/10 de Demorand sur France Inter, une phrase anodine et susurrée suavement alpagua mon esprit divaguant. Avais-je bien entendu ? Etait-ce à ce point sagace pour qu'ébaubi je fusse subitement déconcerté ?
Ploum Ploum.
Petit rappel des faits. L'invité du petit Nicolas était Xavier Rolet, le Directeur général du London Stock Exchange, ni plus ni moins que la Bourse de Londres. Mazette ! me suis-je dit, c'est du lourd, du dur, du tatoué ! Question perles, va y avoir du massif ! Et qu'on va parler du facteur humain dans le capitalisme, de sa moralité, des vertus du libre échange, de la déontologie; enfin bref, toutes ces choses obscènes et fallacieuses qu'aucuns journalistes n'oseraient relever, ni contredire, sous peine d'heurter leur bonne foi.
Et il est vrai que le Rolet en question fut en tout point fidèle aux attentes précédemment citées. On ne peut être surpris par les certitudes. Mais ce qui attira mon attention, comme je vous le disais en préambule, fut une toute petite phrase, à peine audible, sans conséquence, proférée sans ostentation, de façon presque insignifiante. Je vous la livre telle quelle : " ...et si l'on fait une analyse sans émotion des statistiques..." Ah la belle phrase que celle-ci ! " ...une analyse sans émotion des statistiques..." ! C'est-y pas beau tout ça ? Hmmm ? Associer émotion avec statistique, fallait le faire ! Mais comme le disait Michel audiard : " Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît ! " Sacré Xavier Rolet ! Bon, faut dire que chez certains analystes, d'authentiques économistes et autres sociologues, les statistiques peuvent engendrer chez eux une irrépressible envie de se palucher popol; certes, mais de là à penser qu'on pourrait analyser avec émotion des statistiques, on frise le grotesque et le non-sens.
Une perle vous dis-je, une perle !
Allez, soyons fous ! Je vous livre également une déclaration du S.O.S. le Prince Albert II of Monaco, l'insubmersible falot des hôtesses de l'air, déclaration énoncée à l' ONU, avant-hier, avant de parader au Monaco Yacht show :
« Les mois qui viennent de s'écouler ont mis à rude épreuve l'économie mondiale. Si des signes de redressement commencent à apparaître, nous devons toutefois tirer les leçons de cette sombre année. La mondialisation de l'économie et l'interdépendance qui en découle rendent indispensable la réforme du système monétaire et financier international. (...) Nous devons tous ensemble reconstruire les bases solides d'un capitalisme à visage humain au bénéfice de la croissance et du développement social. Les circonstances nous donnent l'opportunité de créer une « économie verte » qui associe création d'emplois et dissémination de nouvelles technologies permettant une relance durable. »
Qu'est-ce qu'on s'marre !
Et une perle, une !
Ce qu'il y a de bien avec les perles, en dehors du ridicule qui ne tue plus, c'est qu'elles peuvent s'enfiler allègrement sans altérer aucunement ni les précédentes, ni celles à suivre.
Ce matin, alors que j'attaquais mon dixième café sans nulle hostilité, dans l'émission du 7/10 de Demorand sur France Inter, une phrase anodine et susurrée suavement alpagua mon esprit divaguant. Avais-je bien entendu ? Etait-ce à ce point sagace pour qu'ébaubi je fusse subitement déconcerté ?
Ploum Ploum.
Petit rappel des faits. L'invité du petit Nicolas était Xavier Rolet, le Directeur général du London Stock Exchange, ni plus ni moins que la Bourse de Londres. Mazette ! me suis-je dit, c'est du lourd, du dur, du tatoué ! Question perles, va y avoir du massif ! Et qu'on va parler du facteur humain dans le capitalisme, de sa moralité, des vertus du libre échange, de la déontologie; enfin bref, toutes ces choses obscènes et fallacieuses qu'aucuns journalistes n'oseraient relever, ni contredire, sous peine d'heurter leur bonne foi.
Et il est vrai que le Rolet en question fut en tout point fidèle aux attentes précédemment citées. On ne peut être surpris par les certitudes. Mais ce qui attira mon attention, comme je vous le disais en préambule, fut une toute petite phrase, à peine audible, sans conséquence, proférée sans ostentation, de façon presque insignifiante. Je vous la livre telle quelle : " ...et si l'on fait une analyse sans émotion des statistiques..." Ah la belle phrase que celle-ci ! " ...une analyse sans émotion des statistiques..." ! C'est-y pas beau tout ça ? Hmmm ? Associer émotion avec statistique, fallait le faire ! Mais comme le disait Michel audiard : " Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît ! " Sacré Xavier Rolet ! Bon, faut dire que chez certains analystes, d'authentiques économistes et autres sociologues, les statistiques peuvent engendrer chez eux une irrépressible envie de se palucher popol; certes, mais de là à penser qu'on pourrait analyser avec émotion des statistiques, on frise le grotesque et le non-sens.
Une perle vous dis-je, une perle !
Allez, soyons fous ! Je vous livre également une déclaration du S.O.S. le Prince Albert II of Monaco, l'insubmersible falot des hôtesses de l'air, déclaration énoncée à l' ONU, avant-hier, avant de parader au Monaco Yacht show :
« Les mois qui viennent de s'écouler ont mis à rude épreuve l'économie mondiale. Si des signes de redressement commencent à apparaître, nous devons toutefois tirer les leçons de cette sombre année. La mondialisation de l'économie et l'interdépendance qui en découle rendent indispensable la réforme du système monétaire et financier international. (...) Nous devons tous ensemble reconstruire les bases solides d'un capitalisme à visage humain au bénéfice de la croissance et du développement social. Les circonstances nous donnent l'opportunité de créer une « économie verte » qui associe création d'emplois et dissémination de nouvelles technologies permettant une relance durable. »
Qu'est-ce qu'on s'marre !