Pastiche Rimbaldienne

Publié le par blancafort

Ô j'ai pleuré en cette soirée sur de vains attachements. Je ne crois pas à la destinée, au hasard, à un destin fortuit apparent. Pensée rance, illusions fades et angélique moiteur des benoîtes chimères ! Rejetons les humeurs, les sentiments fallacieux -mièvreries acceptées- et n'oublions pas ces précoces malédictions. Ni attitudes complaisantes, ni office, ni gloire prudente ! Plus d'héroisme en ces silences de circonstance ni d'honneur à ces signes réservés, cachez vos sagesses et vos sourires, vos trésors-vos plaies détestables ! Ô pourquoi tant de sereine ironie qui accable à ce jour le poète impuissant qui maudit son génie de pacotille à travers un désert strérile de douleurs affables ? Que tu étais jolie ce soir chère indolente et combien j'étais loin de toi.

Et combien j'étais loin de toi...

Publié dans Un peu de culture

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