L'almanachronique du 30 octobre
Hello les blogos ! Mamma miaaaa que bella la blogose !

Aaaah Fellini ! FELLINI ! FELLIIIIIIIIIIIIINI !
Fellini, la boursouflure comme finesse absolue. Un art de la caricature ? Peut-être. Mais pas que ça. Fellini avait surtout l'art de révéler, comme le dit Alexandre Tylski, de manière incisive les grosseurs et béances de nos civilisations et ses fantasmes les plus nuageux et les plus concrets. Ecco Fellini !
Comme nous le montre le dessin ci-dessus, de Fellini himself, le monde du rabelaisien réalisateur, en ces temps de maigreur sociale et intellectuelle, nous paraît aujourd'hui lointain. Et bien loin de tomber dans un panégyrique pompeux, je voudrais ici-bas célébrer cet orgiaque jouisseur.
" Viva la dolce vita amore ! Viva ! Viva Fellini ! Vieni mio tutta bella ! Vieni ! Viens avec moi ! Viens ouïr la voce della luna. Couchons-nous dans l'herbe grasse, et profitons du halo de cette lune belle. Ouvre-moi tes seins ! Ouvre-moi tes chairs que je m'y perde inexhaustiblement. Vois ! Vois l'inégale langueur de ce monde épuisé. Battons-nous contre lui ! Luttons ! Luttons sans fin. Jouissons à perdre haleine ! Jouissons ! Grimpons aux rideaux de la félicité libre. Soyons libres ma belle ! Soyons les derniers bouffons, gaillards et pourceaux ! Viens savourer la volupté liquide de ma douceur lascive, viens te repaître dans mes délires inutiles et profonds ! Viens ! Bois, bouffe, sens, écoute, cède et savoure ! Libertinons jusqu'à perdre haleine ! Oublions, si tu veux, ce monde-ci ! Oublions les oiseuses préoccupations vénales des invalides larvés ! Négligeons les tabous, les censures et les mises à l'index ! Disposons de notre liberté comme bon nous semble ! Vieni mio tutta bella ! Vieni ! Il n'y a pas de fin ! Il n'y a que le début ! Il n'y a que la passion infinie de la vie !* Cette vie de chien qui nous tord, qui nous éventre, nous asservit et nous plombe ! Tordons-lui le cou à cette pute ! Nous ne paierons plus ! Viens ! Vieni mio tutta bella ! E la nave va ! "
* Citation de Federico Fellini

Aaaah Fellini ! FELLINI ! FELLIIIIIIIIIIIIINI !
Fellini, la boursouflure comme finesse absolue. Un art de la caricature ? Peut-être. Mais pas que ça. Fellini avait surtout l'art de révéler, comme le dit Alexandre Tylski, de manière incisive les grosseurs et béances de nos civilisations et ses fantasmes les plus nuageux et les plus concrets. Ecco Fellini !
Comme nous le montre le dessin ci-dessus, de Fellini himself, le monde du rabelaisien réalisateur, en ces temps de maigreur sociale et intellectuelle, nous paraît aujourd'hui lointain. Et bien loin de tomber dans un panégyrique pompeux, je voudrais ici-bas célébrer cet orgiaque jouisseur.
" Viva la dolce vita amore ! Viva ! Viva Fellini ! Vieni mio tutta bella ! Vieni ! Viens avec moi ! Viens ouïr la voce della luna. Couchons-nous dans l'herbe grasse, et profitons du halo de cette lune belle. Ouvre-moi tes seins ! Ouvre-moi tes chairs que je m'y perde inexhaustiblement. Vois ! Vois l'inégale langueur de ce monde épuisé. Battons-nous contre lui ! Luttons ! Luttons sans fin. Jouissons à perdre haleine ! Jouissons ! Grimpons aux rideaux de la félicité libre. Soyons libres ma belle ! Soyons les derniers bouffons, gaillards et pourceaux ! Viens savourer la volupté liquide de ma douceur lascive, viens te repaître dans mes délires inutiles et profonds ! Viens ! Bois, bouffe, sens, écoute, cède et savoure ! Libertinons jusqu'à perdre haleine ! Oublions, si tu veux, ce monde-ci ! Oublions les oiseuses préoccupations vénales des invalides larvés ! Négligeons les tabous, les censures et les mises à l'index ! Disposons de notre liberté comme bon nous semble ! Vieni mio tutta bella ! Vieni ! Il n'y a pas de fin ! Il n'y a que le début ! Il n'y a que la passion infinie de la vie !* Cette vie de chien qui nous tord, qui nous éventre, nous asservit et nous plombe ! Tordons-lui le cou à cette pute ! Nous ne paierons plus ! Viens ! Vieni mio tutta bella ! E la nave va ! "
* Citation de Federico Fellini