L'almanachronique du 23 juin

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Goudemaurenigue la blogose !

 

Les grands artistes des grands arts l'ont tous à un moment dans leur vie créatrice éprouvé. Ils s'en sont émus, l'ont parfois déploré mais jamais ne s'en sont fâchés, tant le constat était implacable, universel et singulier !

Le peintre avait beau exprimer la nature plutôt que la copier, l'architecte rééquilibrant les forces et épurant la ligne jusqu'à son point de rupture, le sculpteur forcer l'âme à se tordre dans le noeud d'un bois, tous se seraient damnés pour arriver à atteindre l'excellence, la passion et l'émotion de la musique !

Elle est nous est si chère que certains d'entre eux ne verraient pas d'existence sans elle et que selon Romain Rolland "elle est la parole la plus profonde de l'âme ". Il exaltait en son temps l'instinct puissant de la vie portée par le lyrisme de l'expression.
Combien tous, nous nous grisons de cette alchimie mystérieuse, cette combinaison obscure d'un son avec un autre, où le silence s'honore et où le corps se meut !
Ainsi chers blogos, un 21 juin 1981, un adepte de la langue de Blois, serviteur mussif de la république pour un temps sociale, pensa qu'il était temps de célébrer cet art lyrique dans sa plus libre et large expression !
Intention louable certes, mais qui nous fit, au fil des saisons et des notes, omettre la raison même de ce jour divin et ce pourquoi nos coeurs s'émoustillaient la valvule en appétance soudaine !
Car ne l'oublions pas, nous fêtons avant tout l'été !
"Voici venir le temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir
Valse mélancolique et langoureux vertige..."
L'été ! Le soleil, le repos de l'esprit, le repos des âmes !
L'été et ses langueurs crépusculaires au pas des portes, tandis que les enfants infatigables jouent sous les cris d'hirondelles dansantes.
Le "sauvage été" et ses cieux tristes et beaux comme un "grand reposoir". Où parfois le soleil se noie "dans son sang qui se fige".
La saison des parfums, des fruits et des suées laborieuses.
L'été des passions charnelles.
Où les joues se colorent au-delà des chaleurs soudaines.
Utiles quiproquos !
Que vienne l'été et se clameurs sourdes...

Publié dans Chroniques

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