La recette du jour: le gâteau de la Saint-Valentin
Voici une recette ancestrale qui nous vient de Rome, en hommage à la louve qui offrit son lait aux jumeaux Remus et Romulus, et où l'on célébrait les lupercales en ce 14 février. Fécondité quand tu nous tiens ! A cette occasion, je vous le rappelle, on sacrifiait quelques boucs, puis l'on coursait les filles, que l'on s'amusait à fouetter avec des lambeaux de ces bêtes qu'on venait de mettre à mort ! Heureux temps ! Certes, les pucelles fuyaient, mais c'était seulement pour la forme, car elles revenaient dare-dare tâter du dard et goûter ce mets sucré dont je vous livre la recette.
"Le gâteau de la Saint-Valentin par Julius Learus, cuisinier en chef du noble César:
Prenez un bouc de trois ou quatre ans, liez-le à un pieu par les pattes de derrière. Placez à sa portée cinq oignons, trois kilogrammes de sucre de canne de Jeanne, un demi petit pois, dix-huit châtaignes rôties, un vibromasseur et six bottes de navets; s'il les mange, fournissez-lui-en d'autres, sans arrêt.
Procurez-vous ensuite de la crème, quelques tranches de fromage de raclette, un poumon de porc et une couille rabattue d'un taureau de Navarre. Du tout faites une pâte, et mettez-la à sécher sur un carré de drap beige de lin du Vieux Paris imperméable.
Quand la pâte est absolument sèche, commencez à battre violemment le bouc, avec le manche d'une pioche. S'il hurle, battez-le vigoureusement jusqu'à ce qu'il imite parfaitement le cri de la truie.
Surveillez la pâte et battez le bouc alternativement pendant plusieurs jours, et assurez-vous qu'à la fin de cette période le tout commence bien à se transformer en une tarte aux myrtilles.
Si la chose ne s'est pas encore produite en cet instant, battez encore plus fermement le bouc et pétrissez la pâte à l'aide d'une vierge fourrée aux concombres.
Si vraiment cela ne se produit pas, dans ce cas, on peut relâcher le bouc, et violer la vierge en retirant préalablement les concombres que vous pouvez aisément refiler au bouc qui s'en contentera."
Bon appétit !
"Le gâteau de la Saint-Valentin par Julius Learus, cuisinier en chef du noble César:
Prenez un bouc de trois ou quatre ans, liez-le à un pieu par les pattes de derrière. Placez à sa portée cinq oignons, trois kilogrammes de sucre de canne de Jeanne, un demi petit pois, dix-huit châtaignes rôties, un vibromasseur et six bottes de navets; s'il les mange, fournissez-lui-en d'autres, sans arrêt.
Procurez-vous ensuite de la crème, quelques tranches de fromage de raclette, un poumon de porc et une couille rabattue d'un taureau de Navarre. Du tout faites une pâte, et mettez-la à sécher sur un carré de drap beige de lin du Vieux Paris imperméable.
Quand la pâte est absolument sèche, commencez à battre violemment le bouc, avec le manche d'une pioche. S'il hurle, battez-le vigoureusement jusqu'à ce qu'il imite parfaitement le cri de la truie.
Surveillez la pâte et battez le bouc alternativement pendant plusieurs jours, et assurez-vous qu'à la fin de cette période le tout commence bien à se transformer en une tarte aux myrtilles.
Si la chose ne s'est pas encore produite en cet instant, battez encore plus fermement le bouc et pétrissez la pâte à l'aide d'une vierge fourrée aux concombres.
Si vraiment cela ne se produit pas, dans ce cas, on peut relâcher le bouc, et violer la vierge en retirant préalablement les concombres que vous pouvez aisément refiler au bouc qui s'en contentera."
Bon appétit !