L'almanachronique du 8 mars ! Vive la femme !
Hello la blogose ! Vos gueules les blogos !
Et dire qu'il faudra, tôt ou tard dans la journée, que je baisasse l'auréole fanée de ma non moins flétrie voisine ! Car au-delà de sa légendaire casse-couillerie quotidienne, de sa familiarité insolente envers le genre basané et de sa coupe de cheveux improbable, c'est avant tout une femme. Femme que l'on célèbre à ce jour, ou comme l'on dit chez les myopathes de la syntaxe, "au jour d'aujourd'hui" ! ( ça fait mal, hein ?)
Or donc, aimables blogos, célébrons puisqu'il en est ainsi.
Et comment la célébrer avec ardente dignité sinon en convoquant l'esprit dictionnarial du sieur Larousse ! Cet ambitieux obsessionnel qui, dès 1863, s'ingénia à référencer la totalité des connaissances humaines et autres vocables dans un dictionnaire encyclopédique. Ouh !
Voyons donc en quels termes Pierrot célébrait en son temps la femme.
"Nul être ne ressemble à l'enfant autant que la femme; mais, quoi qu'en aient ses flatteurs, ce qui chez l'enfant est une nécessité excusable de son âge, est impardonnable chez la femme, qui doit être douée de sagesse et de raison et ne doit pas mettre moins de soin à corriger ses défaillances morales que ses imperfections physiques ." Ah ! qu'en termes galants ces choses-là sont mises ! Mais savait-il au moins distinguer, au-delà de l'enfant, l'homme de la femme ? Qu'a cela ne tienne ! " Si l'on compare les organes génitaux des deux sexes, on trouve d'abord une différence frappante qui fait distinguer l'homme de la femme" ! Une différence "frappante" ! Pauvres femmes "battues" !
Mais Larousse va bien plus loin dans l'examen de la donzelle. Il se demande, combien une femme vaut-elle d'homme ? Voici sa réponse : "Les nymphomanes sont insatiables; et tout le monde connaît l'histoire de la célèbre Messaline qui, après avoir subi les embrasements de vingt-cinq hommes (!), était épuisée de fatigue, mais non rassasiée. Une femme vaut en moyenne, dans cet exercice, deux hommes et demi." Les chiffres parlent d'eux-mêmes ! On ne parlait pas à l'époque de parité ! Dépassée, haut la main !
Mais concluons ce succulent florilège. Et demandons-nous si ce Pierre Larousse, éminemment sympathique, n'était pas un peu misogyne sur les bords ?! Tout de même ! Point n'en faut ! Comme en témoigne ce mea-culpa final : "Loin de nous, d'ailleurs, la pensée de nier le génie de certaines femmes; nous en connaissons, même parmi les vivantes, qui sont dignes d'être placées au premier rang parmi les écrivains et parmi les personnages illustres; mais ce sont des exceptions, et nous croyons qu'il n'est pas à désirer que l'exception devienne la règle." Que de chemin parcouru !
Vive l'infâme !
Et dire qu'il faudra, tôt ou tard dans la journée, que je baisasse l'auréole fanée de ma non moins flétrie voisine ! Car au-delà de sa légendaire casse-couillerie quotidienne, de sa familiarité insolente envers le genre basané et de sa coupe de cheveux improbable, c'est avant tout une femme. Femme que l'on célèbre à ce jour, ou comme l'on dit chez les myopathes de la syntaxe, "au jour d'aujourd'hui" ! ( ça fait mal, hein ?)
Or donc, aimables blogos, célébrons puisqu'il en est ainsi.
Et comment la célébrer avec ardente dignité sinon en convoquant l'esprit dictionnarial du sieur Larousse ! Cet ambitieux obsessionnel qui, dès 1863, s'ingénia à référencer la totalité des connaissances humaines et autres vocables dans un dictionnaire encyclopédique. Ouh !
Voyons donc en quels termes Pierrot célébrait en son temps la femme.
"Nul être ne ressemble à l'enfant autant que la femme; mais, quoi qu'en aient ses flatteurs, ce qui chez l'enfant est une nécessité excusable de son âge, est impardonnable chez la femme, qui doit être douée de sagesse et de raison et ne doit pas mettre moins de soin à corriger ses défaillances morales que ses imperfections physiques ." Ah ! qu'en termes galants ces choses-là sont mises ! Mais savait-il au moins distinguer, au-delà de l'enfant, l'homme de la femme ? Qu'a cela ne tienne ! " Si l'on compare les organes génitaux des deux sexes, on trouve d'abord une différence frappante qui fait distinguer l'homme de la femme" ! Une différence "frappante" ! Pauvres femmes "battues" !
Mais Larousse va bien plus loin dans l'examen de la donzelle. Il se demande, combien une femme vaut-elle d'homme ? Voici sa réponse : "Les nymphomanes sont insatiables; et tout le monde connaît l'histoire de la célèbre Messaline qui, après avoir subi les embrasements de vingt-cinq hommes (!), était épuisée de fatigue, mais non rassasiée. Une femme vaut en moyenne, dans cet exercice, deux hommes et demi." Les chiffres parlent d'eux-mêmes ! On ne parlait pas à l'époque de parité ! Dépassée, haut la main !
Mais concluons ce succulent florilège. Et demandons-nous si ce Pierre Larousse, éminemment sympathique, n'était pas un peu misogyne sur les bords ?! Tout de même ! Point n'en faut ! Comme en témoigne ce mea-culpa final : "Loin de nous, d'ailleurs, la pensée de nier le génie de certaines femmes; nous en connaissons, même parmi les vivantes, qui sont dignes d'être placées au premier rang parmi les écrivains et parmi les personnages illustres; mais ce sont des exceptions, et nous croyons qu'il n'est pas à désirer que l'exception devienne la règle." Que de chemin parcouru !
Vive l'infâme !