L'almanachronique du 14 mars
Hello les blogos ! Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiii la blogose !
Contrairement à ce que pourraient croire de nombreux amateurs du pet matinal, cette pratique salutaire n'est pas exclusivement réservée à la seule gente masculine. Oui, la femme pète. "Et fort bien d'ailleurs !" me disait un ami depuis lors décédé par asphyxie. Or qu'en est-il ? La femme rechigne à pratiquer la flatulence matutinale, premièrement par une emprise sexiste sur cette coutume organique, et deuxièmement par manque de confiance en soi et une volonté, certes idéologiquement phallocrate, de paraître "féminine" dans ce qu'elle correspond à l'image sociale de la féminitude.
Mais qu'est-ce qu'un pet ? Car péter, il va de soi, mais pourquoi faire ? Ecoutons la définition du pet selon Jonathan Swift, trouvée dans Les miscellanées culinaires de Mr Schott : " Certaine vapeur nitro-aérienne exhalée d'un réservoir adjacent d'humeur stagnante de nature saline, vapeur raréfiée et sublimée dans le serpentin d'un alambic microcosmique à la douce chaleur du bain stercoraire, chargée d'un fort empyreume et chassée au travers du postérieur par la force compressive de la faculté expulsive." ( Empyreume étant l'odeur âcre que prennent certaines substances organiques soumises à l'action d'un feu violent !! )
Alors quoi mesdames ? Fi donc ! des habitudes assassines qui vous tuent à petit feu ! Pétez nom d'un rectum ! Il en va de votre santé et même de vôtre santé ! Il n'est plus temps des convenances et usages qui vous briment la rondelle, faites fi de la bienséance civile, trop conventionnelle et intolérante ! Merde aux hommes !
Et comme le dit le poète : " Péter à l'intérieur, c'est péter sans saveur !"
Par contre, évitez de péter dans mes draps, ya déjà quelqu'un !
Merci.