Un peu de poésie !
Les cheveus d'or naguère étaient à Laure épars
Qui les entrelaçait en mille tendre noeuds,
Et la belle clarté brûlait outre mesure
Des beaux yeux qui en sont maintenant si avares
Et il me paraissait (était-ce vrai ou faux ?)
Que la pitié avait coloré son visage
Moi qui gardait au coeur la mèche de l'amour.
Faut-il s'émerveiller que soudain j'aie brûlé ?
La démarche était non de chose mortelle,
Mais d'une créature angélique, et sa voix
Résonnant autrement que la parole humaine.
C'est un esprit céleste et un vivant soleil
Qu'alors je vis; si maintenant elle a changé
La plaie ne guérit pas quand l'arc est détendu.
Pétrarque* Canzoniere ( Le chansonnier )
*voir "l'éphéméride du jour"
Qui les entrelaçait en mille tendre noeuds,
Et la belle clarté brûlait outre mesure
Des beaux yeux qui en sont maintenant si avares
Et il me paraissait (était-ce vrai ou faux ?)
Que la pitié avait coloré son visage
Moi qui gardait au coeur la mèche de l'amour.
Faut-il s'émerveiller que soudain j'aie brûlé ?
La démarche était non de chose mortelle,
Mais d'une créature angélique, et sa voix
Résonnant autrement que la parole humaine.
C'est un esprit céleste et un vivant soleil
Qu'alors je vis; si maintenant elle a changé
La plaie ne guérit pas quand l'arc est détendu.
Pétrarque* Canzoniere ( Le chansonnier )
*voir "l'éphéméride du jour"