L'almanachronique du 23 juillet
Hello les blogos ! Henff Hennfff la blogose !!!
Le sentez-vous Madame ? Le supputez-vous Damoiseau ? Nous vivons entourés de paradoxes. Dieu, nous dit-on, est partout, mais ne disparaît-il pas quand la chasse est tiré ? Pourquoi l'homme ? Comment la femme ? Qu'est-ce qui fait le succès d'un tour de France alors que les affaires de dopage ne cessent d'entacher l'immuable épreuve ? Pourquoi tant de vogue pour le poivron ? Cruel dilemme alors que la tomate se rise ! Car oui mes chers blogos, alors que certains hexagonaux se targuent, la glotte enflée, de posséder l'une des meilleures gastronomies de l'univers; le poivron, à l'instar des algues vertes en Méditérannée, envahit nos assiettes. Et je lance un cri d'effroi ! AAAAAAHHHHHH !!!!! Dieu a-t-il autant de dégoût pour l'homme qu'il crût en son temps punir ainsi ce ver nu en inventant cet ignoble piment doux ?! Je pose la question et je vous remercie de ne pas y répondre !
Le poivron est partout ! Il se mange à toutes les sauces ! Il s'insinue dogmatiquement à tous les coins d'assiettes, colorant ça et là n'importe quel mets telle une pétéchie exanthématique et vulgaire ! Mais nom de moi-même, se peut-il que nos maîtres queux, plus de pacotilles qu'authentiques, soient à ce point en manque d'imagination pour nous imposer tous azimuts ce légume bittophile dont le goût saumâtre de plastique concombreux frise l'intoxication gustatif et le désenchantement pneumogastrique estival !?! Et que je te mets du poivron rouge en décoration à l'orée d'une salade vénérienne, et que je t'enfourne une volaille, et que je te sème à tous vents les darnes d'improbables colins mayonnaise; c'est bien simple, pour y échapper, c'est un véritable parcours du combattant !
Le principe reste toujours le même. Un pâté du chef verdâtre ? Une tête de veau couleur gas-oil ? Hop ! Du poivron ! ça égaye et c'est joli ! Une cuisse de poulet paraffineuse ? Une semelle bovine trop cuite ? Hop Hop ! Du poivron ! ça colore et c'est coquet ! Du poivron partout ! Du poivron jusqu'à la nausée !
Pitié messieurs ! Miséricorde mes blogoses toquées chéries ! Cessez avec vos poivrons ! J'ai connu des décorations d'intérieurs des années 70 avec d'ignobles tapisseries orangées plus supportables que vos exécrables carnations poivronneuses d'aujourd'hui ! Pitié !
Le poivron ne peut se consommer que deux façons. Soit grillé, avec une fine coulée d'huile d'olive et une pointe d'ail, soit mixé dans ces plats traditionnels qui font le bonheur du bassin méditérannéen : la ratatouille provençale, la caponata sicilienne et la piperade au Pays Basque ! Basta !
On n'arrête pas le progrès !
Certes !
Il sied pourtant au progrès de respecter ce qu'il remplace !
Bon appétit !
Le sentez-vous Madame ? Le supputez-vous Damoiseau ? Nous vivons entourés de paradoxes. Dieu, nous dit-on, est partout, mais ne disparaît-il pas quand la chasse est tiré ? Pourquoi l'homme ? Comment la femme ? Qu'est-ce qui fait le succès d'un tour de France alors que les affaires de dopage ne cessent d'entacher l'immuable épreuve ? Pourquoi tant de vogue pour le poivron ? Cruel dilemme alors que la tomate se rise ! Car oui mes chers blogos, alors que certains hexagonaux se targuent, la glotte enflée, de posséder l'une des meilleures gastronomies de l'univers; le poivron, à l'instar des algues vertes en Méditérannée, envahit nos assiettes. Et je lance un cri d'effroi ! AAAAAAHHHHHH !!!!! Dieu a-t-il autant de dégoût pour l'homme qu'il crût en son temps punir ainsi ce ver nu en inventant cet ignoble piment doux ?! Je pose la question et je vous remercie de ne pas y répondre !
Le poivron est partout ! Il se mange à toutes les sauces ! Il s'insinue dogmatiquement à tous les coins d'assiettes, colorant ça et là n'importe quel mets telle une pétéchie exanthématique et vulgaire ! Mais nom de moi-même, se peut-il que nos maîtres queux, plus de pacotilles qu'authentiques, soient à ce point en manque d'imagination pour nous imposer tous azimuts ce légume bittophile dont le goût saumâtre de plastique concombreux frise l'intoxication gustatif et le désenchantement pneumogastrique estival !?! Et que je te mets du poivron rouge en décoration à l'orée d'une salade vénérienne, et que je t'enfourne une volaille, et que je te sème à tous vents les darnes d'improbables colins mayonnaise; c'est bien simple, pour y échapper, c'est un véritable parcours du combattant !
Le principe reste toujours le même. Un pâté du chef verdâtre ? Une tête de veau couleur gas-oil ? Hop ! Du poivron ! ça égaye et c'est joli ! Une cuisse de poulet paraffineuse ? Une semelle bovine trop cuite ? Hop Hop ! Du poivron ! ça colore et c'est coquet ! Du poivron partout ! Du poivron jusqu'à la nausée !
Pitié messieurs ! Miséricorde mes blogoses toquées chéries ! Cessez avec vos poivrons ! J'ai connu des décorations d'intérieurs des années 70 avec d'ignobles tapisseries orangées plus supportables que vos exécrables carnations poivronneuses d'aujourd'hui ! Pitié !
Le poivron ne peut se consommer que deux façons. Soit grillé, avec une fine coulée d'huile d'olive et une pointe d'ail, soit mixé dans ces plats traditionnels qui font le bonheur du bassin méditérannéen : la ratatouille provençale, la caponata sicilienne et la piperade au Pays Basque ! Basta !
On n'arrête pas le progrès !
Certes !
Il sied pourtant au progrès de respecter ce qu'il remplace !
Bon appétit !