L'almanachronique du 26 mars
Hello les blogos ! Ayayaï la blogose !
Je n'sais pas vous, mais moi j'ai une de ses bananes ce matin ! Bon évidemment, pas aussi grosse que celle de notre Nano-Président, mais tout de même ! On a les moyens que l'on peut !
Et ce n'est pas tant à cause ou grâce au soleil retrouvé, ni même au bourgeon qui s'esclaffe, ni même encore grâce à cet étonnant charme qui me déconcerte tant et me distingue du bonobo, non, c'est avant tout pour ce sentiment précieux de découvrir de nouveaux amis. Car sans amis, point de salut. Et quoi de plus substantiel qu'un compagnon en ces temps de disette ! Hein ? Alors oui, ce matin, je suis comblé. Et plus que comblé ! Car ce n'est pas un ami, ni deux, ni même trois que je découvre, mais pas moins de 80 000 ! 80 000 amis ! Paf ! Tout d'un coup, comme ça ! Je n'en espérais pas tant, surtout que je me targue d'en côtoyer de précieux, de nobles intimes qui me régalent la glotte et l'occiput. C'est pour ça, il y a de quoi être surpris. Et sincèrement ravi. 80 000 amis du jour au lendemain, ça ne se trouve sous le sabot d'un cheval, ni même sous sa croupe.
Dès lors, ce matin, je désirerais magnanimement les saluer, si vous me le permettez.
Chers amis,
vous venez tout juste d'accroître le nombre déjà considérable de tous mes compagnons de voyage, près de 3,4 millions au bas mot, et, je le suppute, votre bonheur de ce matin est intimement mêlé à un sentiment de crainte. Certes. Tout cela est, sinon normal, voire compréhensible. Vous devez vous poser tant de questions qu'il m'est pratiquement impossible d'y répondre point par point. Je l'avoue. Mais je tiens néanmoins à vous saluer avec une considération sincère et partager avec vous un espoir que vous ne pouvez encore percevoir. Car oui, le monde du chômage fait peur. Je vous l'accorde. Il est empli de doute, d'incertitude et d'angoisse. Mais point d'anxiété. Ce monde, si décrié, tant blâmé, n'est pas cet univers sombre et atone que l'on a trop tendance à dépeindre de façon négative au gré des pages taciturnes des journaux cafardeux. Certes non. On vous trompe, on vous ment, on vous mystifie. N'ayez pas peur !
Le monde du chômage mérite bien mieux que toutes les critiques acerbes et croates que certains envieux incoercibles déprécient à longueur de journée. Ce monde n'est pas un monde du sans travail, de la dépréciation sociale, du rejet. C'est un monde nouveau, un autre monde. Un monde fait de révélation, de remise à niveau, de prospection intime, un monde qui réhabilite la curiosité, le recul, la douce oisiveté contemplative et constructive, le bonheur du temps maîtrisé, retrouvé, pleinement acquis à sa propre cause. Un monde entièrement tourné vers le doux plaisir du temps qui passe. Entre la soif de prendre justement son temps et celle d'en apprécier son lent écoulement.
Bienvenue mes nouveaux amis ! Oyé Oyé braves gens ! Profitez pleinement de tout ce temps qui vous appartient désormais ! Buvez, ripaillez, aimez ! Cultivez-vous !
Car gare ! Cela ne dure qu'un temps !
Là, tout n'est que doux désordre, luxe, calme et volupté.
Je n'sais pas vous, mais moi j'ai une de ses bananes ce matin ! Bon évidemment, pas aussi grosse que celle de notre Nano-Président, mais tout de même ! On a les moyens que l'on peut !
Et ce n'est pas tant à cause ou grâce au soleil retrouvé, ni même au bourgeon qui s'esclaffe, ni même encore grâce à cet étonnant charme qui me déconcerte tant et me distingue du bonobo, non, c'est avant tout pour ce sentiment précieux de découvrir de nouveaux amis. Car sans amis, point de salut. Et quoi de plus substantiel qu'un compagnon en ces temps de disette ! Hein ? Alors oui, ce matin, je suis comblé. Et plus que comblé ! Car ce n'est pas un ami, ni deux, ni même trois que je découvre, mais pas moins de 80 000 ! 80 000 amis ! Paf ! Tout d'un coup, comme ça ! Je n'en espérais pas tant, surtout que je me targue d'en côtoyer de précieux, de nobles intimes qui me régalent la glotte et l'occiput. C'est pour ça, il y a de quoi être surpris. Et sincèrement ravi. 80 000 amis du jour au lendemain, ça ne se trouve sous le sabot d'un cheval, ni même sous sa croupe.
Dès lors, ce matin, je désirerais magnanimement les saluer, si vous me le permettez.
Chers amis,
vous venez tout juste d'accroître le nombre déjà considérable de tous mes compagnons de voyage, près de 3,4 millions au bas mot, et, je le suppute, votre bonheur de ce matin est intimement mêlé à un sentiment de crainte. Certes. Tout cela est, sinon normal, voire compréhensible. Vous devez vous poser tant de questions qu'il m'est pratiquement impossible d'y répondre point par point. Je l'avoue. Mais je tiens néanmoins à vous saluer avec une considération sincère et partager avec vous un espoir que vous ne pouvez encore percevoir. Car oui, le monde du chômage fait peur. Je vous l'accorde. Il est empli de doute, d'incertitude et d'angoisse. Mais point d'anxiété. Ce monde, si décrié, tant blâmé, n'est pas cet univers sombre et atone que l'on a trop tendance à dépeindre de façon négative au gré des pages taciturnes des journaux cafardeux. Certes non. On vous trompe, on vous ment, on vous mystifie. N'ayez pas peur !
Le monde du chômage mérite bien mieux que toutes les critiques acerbes et croates que certains envieux incoercibles déprécient à longueur de journée. Ce monde n'est pas un monde du sans travail, de la dépréciation sociale, du rejet. C'est un monde nouveau, un autre monde. Un monde fait de révélation, de remise à niveau, de prospection intime, un monde qui réhabilite la curiosité, le recul, la douce oisiveté contemplative et constructive, le bonheur du temps maîtrisé, retrouvé, pleinement acquis à sa propre cause. Un monde entièrement tourné vers le doux plaisir du temps qui passe. Entre la soif de prendre justement son temps et celle d'en apprécier son lent écoulement.
Bienvenue mes nouveaux amis ! Oyé Oyé braves gens ! Profitez pleinement de tout ce temps qui vous appartient désormais ! Buvez, ripaillez, aimez ! Cultivez-vous !
Car gare ! Cela ne dure qu'un temps !
Là, tout n'est que doux désordre, luxe, calme et volupté.