L'almanachronique du 15 avril
Hello les blogos ! Flic Flac la blogose !
J'ai fait une connerie ! Une énorme connerie ! Que voulez-vous, au contraire de la moule, je ne suis pas infaillible ! Mais attention, pas une de ces conneries ordinaires qui égaient les fins de repas chez les bouseux cancaniers, qu'elles soient matrimoniales ou consanguines. Non. Je vous assure, je n'ai pas trompé ma femme avec son père. Que nenni. Non, je veux parler d'une véritable connerie, conséquente et inexpiable. LA connerie !
Hier, alors que nulle campagne ne blanchissait à l'horizon, et alors que je partageais ma dernière crotte de nez avec un pigeon paralytique, j'ai...j'ai...euh...Oh comment vous le dire ?...j'ai...tant pis je me lance !... j'ai acheté Libération ! Voilà !
Non ne partez pas ! Quand je vous disais qu'c'était la connerie des conneries !
Mais oui, j'ai craqué ! Ca faisait tellement longtemps que je résistais aussi ! Tôt ou tard, fallait bien que je succombe à la tentation ! On ne peut pas avoir été un lecteur assidu de ce quotidien durant plus de vingt ans, sans un jour, au détour d'une faiblesse nostalgique, craquer littéralement comme un vieillard cacochyme devant un éclair au chocolat !
Et voilà, fallait qu'ça arrive !
Résultat des courses ? Ben c'est pas folichon ! Trente-deux pages seulement ! Et encore, quand je dis trente-deux pages, c'est uniquement une réalité numérale. Si vous enlevez les pages annonces, au nombre de trois, la page télé, et surtout toutes les photographies qui prennent une place considérable, reléguant l'article à sa portion la plus concise, vous avez en gros une vingtaine de pages seulement. Et encore, pour nous parler de Rama Yade, l'effrontée compassée, et de la restauration rapide dans les TGV ! Et hop ! Six pages d'un coup !
Mais qu'est-ce qui m'a pris ? D'autant plus que pour alléger une souffrance qui petit à petit me grignotait le derche, j'avais entrepris, comme auparavant, de compulser frénétiquement, à l'instar du journal L'Equipe, les jeux de mots singuliers et hilarants qui ont fait la réputation du quotidien des socialos-bobos-bios. Déception indicible !
Entre un pauvre " A Bangkok, l'armée essore les chemises rouges " et un non moins indigent " Internet est limité", je finissais par désespérer. Mon cerveau s'étiolait. Sans parler du bâton que les bergères binent. Rien. Nada.
Et tout d'un coup, à la dernière page, le calembour ! Enfin ! Le jeu de mots par excellence, unique, substantiel et sophistiqué. Libération dans toute sa splendeur !
A porpos de Daniel Pauly, spécialiste mondial des ressources marines, grand scientifique français qui annonce un désastre lié à la surpêche; Libération titre : " Il ne laisse rien filet. "
Et là je dis : " BRAVO ! "
Pas mieux !
J'ai fait une connerie ! Une énorme connerie ! Que voulez-vous, au contraire de la moule, je ne suis pas infaillible ! Mais attention, pas une de ces conneries ordinaires qui égaient les fins de repas chez les bouseux cancaniers, qu'elles soient matrimoniales ou consanguines. Non. Je vous assure, je n'ai pas trompé ma femme avec son père. Que nenni. Non, je veux parler d'une véritable connerie, conséquente et inexpiable. LA connerie !
Hier, alors que nulle campagne ne blanchissait à l'horizon, et alors que je partageais ma dernière crotte de nez avec un pigeon paralytique, j'ai...j'ai...euh...Oh comment vous le dire ?...j'ai...tant pis je me lance !... j'ai acheté Libération ! Voilà !
Non ne partez pas ! Quand je vous disais qu'c'était la connerie des conneries !
Mais oui, j'ai craqué ! Ca faisait tellement longtemps que je résistais aussi ! Tôt ou tard, fallait bien que je succombe à la tentation ! On ne peut pas avoir été un lecteur assidu de ce quotidien durant plus de vingt ans, sans un jour, au détour d'une faiblesse nostalgique, craquer littéralement comme un vieillard cacochyme devant un éclair au chocolat !
Et voilà, fallait qu'ça arrive !
Résultat des courses ? Ben c'est pas folichon ! Trente-deux pages seulement ! Et encore, quand je dis trente-deux pages, c'est uniquement une réalité numérale. Si vous enlevez les pages annonces, au nombre de trois, la page télé, et surtout toutes les photographies qui prennent une place considérable, reléguant l'article à sa portion la plus concise, vous avez en gros une vingtaine de pages seulement. Et encore, pour nous parler de Rama Yade, l'effrontée compassée, et de la restauration rapide dans les TGV ! Et hop ! Six pages d'un coup !
Mais qu'est-ce qui m'a pris ? D'autant plus que pour alléger une souffrance qui petit à petit me grignotait le derche, j'avais entrepris, comme auparavant, de compulser frénétiquement, à l'instar du journal L'Equipe, les jeux de mots singuliers et hilarants qui ont fait la réputation du quotidien des socialos-bobos-bios. Déception indicible !
Entre un pauvre " A Bangkok, l'armée essore les chemises rouges " et un non moins indigent " Internet est limité", je finissais par désespérer. Mon cerveau s'étiolait. Sans parler du bâton que les bergères binent. Rien. Nada.
Et tout d'un coup, à la dernière page, le calembour ! Enfin ! Le jeu de mots par excellence, unique, substantiel et sophistiqué. Libération dans toute sa splendeur !
A porpos de Daniel Pauly, spécialiste mondial des ressources marines, grand scientifique français qui annonce un désastre lié à la surpêche; Libération titre : " Il ne laisse rien filet. "
Et là je dis : " BRAVO ! "
Pas mieux !