L'almanachronique du 2 décembre
Hello les blogos ! Boum Clac Brôaarrr la blogose !
Bon d'accord, nous sommes en décembre. Certes. Mais après ce constat, si singulier soit-il, que fait-on ? Hein ? Peut-on se contenter passivement de le notifier ainsi, à l'instar des cloches de Pâques, annoncées à grand renfort de tintements bien timbrés ? Que nenni ! Il nous faut agir.
Assurément, comme je l'indiquais lors de ma précédente chronique, on peut célébrer les Saturnales, gaieté et licence en proue. Je ne peux que acquiescer ce désir, étant moi-même un amateur jovial des festivités hivernales. Mais est-ce l'unique solution, la seule option ? J'en doute. Oh, on peut, tout comme Obama, se parer des habits du Nobel de la paix et se préparer à la guerre. Mais grande est la difficulté ! On peut également, pour exalter décembre et s'occuper les neurones, faire preuve d'une euphorie béate comme le fait notre nabot-nimenteur de président, en se ripolinant la caudale avec la glande uropygienne bien grasse. A nouveau, certes. Mais est-ce suffisant ? Et puis, ça vous tente ce genre de besogne ? Sérieusement ? J'en doute.
Alors quoi ? Que peut-on faire en décembre ? Que peut-on faire de décembre ?
Il y a des solutions. De bonnes solutions. Si si !
Tout d'abord, almanachronique oblige, on peut faire adhérer de nouveaux membres à la BBB Corporation. Je rappelle aux béotiens de la démocratie que le sigle BBB signifie Boire Bouffer Baiser, et qu'il n'a rien à envier au non moins célèbre MMM, Modération Monogamie et Macrobiotique. A vous de choisir ! Et à ce propos, c'est l'heureux temps béni de la soupe aux choux. Aaaaaah la soupe aux choux ! Mais attention, pas n'importe quelle soupe aux choux ! Le chou étant ici, un prétexte. Et seulement un prétexte, bien que succulent. N'oubliez surtout pas d'y adjoindre la carcasse grasse idoine, l'os à moelle et autres tranches de lard appropriées. Gare !
On peut également, pour décembre, faire le ménage culturel d'hiver. Classer ses livres, ranger ses DVD, retrouver de bonnes vieilles bandes dessinées, reprendre des passions oubliées, et ne pas avoir crainte d'un bon vieux autodafé salvateur ! Brûler son Lévy quotidien, incendier son Bruni d'antan, brouir son Bénabar et incendier son Schwarzenegger honteux, celui camouflé juste derrière son Tati enchanté. Le choix est vaste. On peut en outre, Ô folie extravagante !, s'adonner à un plaisir qui échappe encore au rouleau compresseur de la société obsessionnelle, celui d'inviter des camarades à une BBB-party, chaleureuse à souhait aux âtres vaillants. Je laisse le choix d'éradiquer plus ou moins un B pour ne point heurter une camaraderie trop emballée. On peut aussi, et j'en resterais là pour aujourd'hui, s'emmitouflatinouiller dans une couette, voire des draps à l'ancienne avec édredons mollets, pour un long voyage dans le rêve et les fantasmes impérieux.
Mais chut ! C'est paraît-il, mal vu.
A y succomber, donc !
Bon d'accord, nous sommes en décembre. Certes. Mais après ce constat, si singulier soit-il, que fait-on ? Hein ? Peut-on se contenter passivement de le notifier ainsi, à l'instar des cloches de Pâques, annoncées à grand renfort de tintements bien timbrés ? Que nenni ! Il nous faut agir.
Assurément, comme je l'indiquais lors de ma précédente chronique, on peut célébrer les Saturnales, gaieté et licence en proue. Je ne peux que acquiescer ce désir, étant moi-même un amateur jovial des festivités hivernales. Mais est-ce l'unique solution, la seule option ? J'en doute. Oh, on peut, tout comme Obama, se parer des habits du Nobel de la paix et se préparer à la guerre. Mais grande est la difficulté ! On peut également, pour exalter décembre et s'occuper les neurones, faire preuve d'une euphorie béate comme le fait notre nabot-nimenteur de président, en se ripolinant la caudale avec la glande uropygienne bien grasse. A nouveau, certes. Mais est-ce suffisant ? Et puis, ça vous tente ce genre de besogne ? Sérieusement ? J'en doute.
Alors quoi ? Que peut-on faire en décembre ? Que peut-on faire de décembre ?
Il y a des solutions. De bonnes solutions. Si si !
Tout d'abord, almanachronique oblige, on peut faire adhérer de nouveaux membres à la BBB Corporation. Je rappelle aux béotiens de la démocratie que le sigle BBB signifie Boire Bouffer Baiser, et qu'il n'a rien à envier au non moins célèbre MMM, Modération Monogamie et Macrobiotique. A vous de choisir ! Et à ce propos, c'est l'heureux temps béni de la soupe aux choux. Aaaaaah la soupe aux choux ! Mais attention, pas n'importe quelle soupe aux choux ! Le chou étant ici, un prétexte. Et seulement un prétexte, bien que succulent. N'oubliez surtout pas d'y adjoindre la carcasse grasse idoine, l'os à moelle et autres tranches de lard appropriées. Gare !
On peut également, pour décembre, faire le ménage culturel d'hiver. Classer ses livres, ranger ses DVD, retrouver de bonnes vieilles bandes dessinées, reprendre des passions oubliées, et ne pas avoir crainte d'un bon vieux autodafé salvateur ! Brûler son Lévy quotidien, incendier son Bruni d'antan, brouir son Bénabar et incendier son Schwarzenegger honteux, celui camouflé juste derrière son Tati enchanté. Le choix est vaste. On peut en outre, Ô folie extravagante !, s'adonner à un plaisir qui échappe encore au rouleau compresseur de la société obsessionnelle, celui d'inviter des camarades à une BBB-party, chaleureuse à souhait aux âtres vaillants. Je laisse le choix d'éradiquer plus ou moins un B pour ne point heurter une camaraderie trop emballée. On peut aussi, et j'en resterais là pour aujourd'hui, s'emmitouflatinouiller dans une couette, voire des draps à l'ancienne avec édredons mollets, pour un long voyage dans le rêve et les fantasmes impérieux.
Mais chut ! C'est paraît-il, mal vu.
A y succomber, donc !