L'almanachronique du 8 décembre

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Aglagla la blogose !

Storke, Storke Steie
Flyv hjem til dit Eie !
Din Kone ligger i Reden sin
Med fire store Unger.
Den ene skal haenges,
Den anden skal staenges,
Den tredie skal braendes,
Den fjerde endevendes !

Aaah ! Nom d'Harald, la dent bleue étincelante ! C'est quand je relis la poésie d'Andersen, dans le texte et tous les jours au petit matin, que je ressens, avec une passion non feinte, toute la chaleur scandinave ! " Ha' en god dag ! " comme l'on dit chez Kierkegaard !
Le Danemark, ses vickings, sa mer Baltique, ses smorrebrod ( avec les deux O barrés ), et sa capitale où les sirènes onculent ! Comment veux-tu ? Comment veux-tu...
Ploum Ploum
A l'occasion de la conférence sur le climat, dont vous avez peut-être entendu parler, l'almanachronique vous propose de connaître un peu mieux Copenhague.
- Merci l'almanachronique !
Je vous en prie.
COPENHAGUE : du latin danois Kobmandshavn le port des commerçants.
Capitale du Danemark, située sur la côte orientale de l'île de Sjaelland, sur le Sund, d'où la chanson du même nom "On dirait le Sund" du danois Ninojd Fjerrer.
Copenhague, jusqu'au XII° siècle, était un modeste village de pêcheurs et sans doute de pécheurs. Les uns n'allant jamais sans les autres, selon Jacobson Brel dans sa célèbre chanson " Dans le fjord de Copenhague ". La vie y était aussi morne qu'un flétan asymétrique dans la culotte de ma soeur. Rien à faire, à part pêcher, rien à penser, à part pécher. Ce n'est qu'en 1167, qu'Absalon, l'évêque de Roskilde, agrandit le village et bâtit un château. Copenhague prenait enfin son essor qu'elle ne méritait aucunement. Sous le contrôle de l'église, elle fut enfin libérée en 1443, pour tomber sous l'influence toute aussi obscure du roi Christophe III, qui cumulait la royauté du Danemark, de la Norvège et de la Suède. Pas moins ! La démocratie est un long chemin semé d'embûches de Noël. Il fallut attendre le XVII° siècle pour qu'enfin Copenhague soit réellement affranchie de toutes les influences détestables des pouvoirs ploutocrades. La peste noire et deux incendies, en 1728 et 1795, ont eu raison de ceux-ci. Depuis, Copenhague vit tranquillement, sous le regard amusé de la petite sirène, entre les désirs altruistes des protestants et les rêves philantropiques des ashkénazes. On croît rêver !

Publié dans Chroniques

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