L'almanachronique du 13 juin
Hello les blogos ! Slurp slurp la blogose !
Les cerises mûrissent, les jours allongent, la femme sait, l'homme sue, la lune halète et l'âne allie l'han à l'hi !
C'est l'hallali les lolos !
Sonnez cors et buccins chers haliteux bientôt alités ! L'heure est grave et l'Eure est loire mes blogos chéris qui auraient une fâcheuse tendance à ne se méfier de rien. Si, si ne le niez pas ! Vous vous étiolez !
Des hordes de dangeureux succubes se tapissent dans l'ombre des mares ! De redoutables redoutés vampires assoiffés des sang se terrent dans les tréfonds des bois et des bosquets ! Ils sont là ! Attentifs, empressés et opportunistes !
Ils guettent patiemment la chair florissante et saine du pauvre con qui vaque à rien. Ils épient la pulpe sanguine et sensible qui s'épanouit opulemment à la surface de la donzelle fébrile. Ils sont à l'affût, convoitant et guignant l'épiderme sans défense du mouflet qui flétrit !
Voyez ces écornifleurs culicidés, ces parasites croates, pardon, acerbes qui languissent à l'ouest où moutonne l'échine d'argent d'une infinité d'autres fagnes fangeuses !
OUI ! Amis blogos, pauvres chairs tristes et pourtant nourricières, les moustiques errent !!
GARE ! Car ils sont nombreux ! Très ! Avec toute cette pluie incessante qui est tombée depuis lors, ils se sont multipliés, ils ont centuplé et proliféré dans l'ombre mouvante des petits recoins et rus humides !
Et ô combien ils sont ardents, acharnés et fougueux ! Voyez-les ces aédès non poètes, ces anophèles ailés, ces cousins peu familiaux, ces maringouins trop piquants et ces stégomyies jaunâtres !
Ô moustiques, monstres sanguinaires, suceurs peu accortes ( Et beaucoup moins blondes ! ), femelles en chaleur à trompes de Fallope avides, je vous hais...dans la peau !
Cessez ces ponctions assidues ! Assez !
Et sachez, mes blogos si sucés, qu'à la saison des siestes estivales, et à l'instar des guêpes, rien n'est plus génocidable qu'un moustique !
Permissivement vôtre !