L'almanachronique du 11 septembre
Hello les blogos ! Un p'tit coup la blogose ?
Croyez-vous qu'il soit temps de prendre des nouvelles de Dame Nature en ces temps bénis non-non où même l'inénarrable petit Robert se fait aligner par d'ineffables policiers, lui reprochant de citer Jean-François Izzo pour illustrer un mot d'argot ? Et bien je vous le dis, il est plus que temps oui !! Le ridicule ne tuant décidément plus, amis flamands bonjour, berçons-nous des douces vendanges; glorifions Bacchus, Dionysos et Osiris; et faisons table rase des malheurs périssables en préférant le terroir à la terreur.
Septembre ! En cette fin d'été, c'est "l'immortalité qu'on cueille dans les vignes" ! Et comme le dit Rabelais : "En vin est véritée cachée". Daignons chercher cette vérité tant décriée ! L'ivresse exerce sur l'âme des effets tant exaltants qu'effrayants pour celui qui ne sait pas boire ! Sachez boire mes blogos ! Et surveillez vos raisins de la colère estivale !
Faites le point sur vos rosiers. Pour les grimpants, comme pour les socialistes en mal d'idées, il est temps de les tailler. Quant aux autres, retirez les roses séchées et aérez les pieds poites. Semez centaurés, gypsophiles, pieds d'alouette, vipérines et nigelles de Damas. Les fleurs ne sont plus. Le gris s'installe. Couleur reposante s'il en est, "triomphe de la passivité et de l'indolence". Pour verdir cette passivité jardinière, plantez dès aujourd'hui les fraisiers de demain. Si vous respectez les vertus des lois de la bienséance et de l'hypocrisie en ne ramassant pas les fruits pour les distiller en eau-de-vie, ne les laissez pas pourrir au pied des fruitiers pour autant. Les maladies pourraient y trouver un terreau favorable !
Traitez dans ce cas, pruniers et cerisiers.
Et les tomates me direz-vous ? Pour faire mûrir ces dernières, n'hésitez pas à effeuiller, c'est à dire en supprimant les dernières feuilles gênantes. Comme pour le dernier roman de Mazarine mais en supprimant cette fois-ci les deux cents premières pages !
Mais revenons aux vendanges ! Dans ce temps magnifique, où le jour perd de sa vigueur, où tout ce qui se presse est périssable pour celui sans mémoire. Et citons Khayyam :
"Du vin,des torrents de vin !
Qu'il bondisse dans mes veines, qu'il bouillonne dans ma tête !
Ne parle plus, tout n'est que mensonge.
Des coupes, vite !
J'ai déjà vieilli..."
Croyez-vous qu'il soit temps de prendre des nouvelles de Dame Nature en ces temps bénis non-non où même l'inénarrable petit Robert se fait aligner par d'ineffables policiers, lui reprochant de citer Jean-François Izzo pour illustrer un mot d'argot ? Et bien je vous le dis, il est plus que temps oui !! Le ridicule ne tuant décidément plus, amis flamands bonjour, berçons-nous des douces vendanges; glorifions Bacchus, Dionysos et Osiris; et faisons table rase des malheurs périssables en préférant le terroir à la terreur.
Septembre ! En cette fin d'été, c'est "l'immortalité qu'on cueille dans les vignes" ! Et comme le dit Rabelais : "En vin est véritée cachée". Daignons chercher cette vérité tant décriée ! L'ivresse exerce sur l'âme des effets tant exaltants qu'effrayants pour celui qui ne sait pas boire ! Sachez boire mes blogos ! Et surveillez vos raisins de la colère estivale !
Faites le point sur vos rosiers. Pour les grimpants, comme pour les socialistes en mal d'idées, il est temps de les tailler. Quant aux autres, retirez les roses séchées et aérez les pieds poites. Semez centaurés, gypsophiles, pieds d'alouette, vipérines et nigelles de Damas. Les fleurs ne sont plus. Le gris s'installe. Couleur reposante s'il en est, "triomphe de la passivité et de l'indolence". Pour verdir cette passivité jardinière, plantez dès aujourd'hui les fraisiers de demain. Si vous respectez les vertus des lois de la bienséance et de l'hypocrisie en ne ramassant pas les fruits pour les distiller en eau-de-vie, ne les laissez pas pourrir au pied des fruitiers pour autant. Les maladies pourraient y trouver un terreau favorable !
Traitez dans ce cas, pruniers et cerisiers.
Et les tomates me direz-vous ? Pour faire mûrir ces dernières, n'hésitez pas à effeuiller, c'est à dire en supprimant les dernières feuilles gênantes. Comme pour le dernier roman de Mazarine mais en supprimant cette fois-ci les deux cents premières pages !
Mais revenons aux vendanges ! Dans ce temps magnifique, où le jour perd de sa vigueur, où tout ce qui se presse est périssable pour celui sans mémoire. Et citons Khayyam :
"Du vin,des torrents de vin !
Qu'il bondisse dans mes veines, qu'il bouillonne dans ma tête !
Ne parle plus, tout n'est que mensonge.
Des coupes, vite !
J'ai déjà vieilli..."