L'almanachronique du 24 septembre

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Arrgh la blogose !

Alors qu'un gesticulateur psychorigide, boursoufleur irascible, tente de nous asseoir dans un " "bougisme" perpétuel " où la réflexion n'a plus cours; le mime Marceau se fait d'or à l'instar du silence. L'automne commence bien ! La saison mentale par excellence !
L'automne est la saison qui précède le plus l'hiver et qui, néanmoins, reste et demeure celle qui succède de près à l'été. Elle se caractérise par le déclin des jours, la perte des feuilles et la somnolence lascive des chairs lassées de trop d'exposition solaire !
"C'est l'automne, la saison où, sous un soleil refroidi, chacun recueille ce qu'il a semé ", et en premier lieu duquel rien-ne-sert-de-flétrir-il-faut-boire-à-point, le vin ! Ah l'automne ! Et les violons s'étonnent de cet automne atone ! Les feuilles, petit à petit, se déchlorophyllent. La carotène fait numéro pigmentaire. Fauvisme et impressionisme à tous les étages ! Quel spectacle mélanique ma Mélanie, non ? Et comme le disait Chaval, les oiseaux sont tellement cons, pour les migrateurs en tout cas, qu'ils se préparent à s'envoler vers d'autres cieux plus cléments, sans attendre la beauté crépusculaire des feuilles mortes qui se ramassent encore à l'appel des frimas. Les cons ! Ya palombe d'un doute ! Et la bécasse de pouffer : " Mordorée ! Euh...mort de rire !"
C'est le retour at home...de Savoie ! On se recroqueville dans les intérieurs chaleureux. La maison redevient le centre du monde. Ainsi, il est temps de caresser sa femme et de parer son chien des plus beaux atours. Les cheminées cheminent où les bûches bûchent, les rideaux se dérident et les confitures là où les confits durent !
Saison mentale ! Saison confortable ! Saison des livres et de la lecture:
" Et que j'aime, Ô saison, que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et le forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes, en automne, feuille à feuille."
D'Apollinaire, ces gouttes d'Alcools, ces bienfaiteurs de l'inutile volupté.

Publié dans Chroniques

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