L'almanachronique du 23 janvier
Hello les blogos ! Plus de vin que d'ô la blogose !
Hier soir, n'écoutant que mon courage et ma ténacité à toute épreuve, je décidais, grand fou que je suis, d'errer galamment de la reine à la tour Magnes à Nîmes sur la toile d'internet, à la recherche d'une galéjade propre à éveiller chez moi un sourire de circonstance. En bref, j'étais mélancolique.
Vous ne l'ignorez certainement pas, il existe un service culturel, une banque d'images et de sons, qui, au-delà des turpitudes de gueux cons qui se prennent volontiers pour des Spielberg de volailles, propose un florilège jouissif de vidéos inspirées sur d'aimables compagnons de jadis. Je veux parler de Dailymotion.
Hier soir donc, et après avoir tapé, c'est une image, Léo Ferré dans le moteur de recherche, je suis tombé ( le cul par terre ! ) sur un document rare et épatant. Le document en question était un extrait du "Grand Echiquier" de l'accort Chancel, le chanceux.
On y voyait Ferré en compagnie d'Ivry Gitlis, le violoniste enchanté.
Visage ému de Léo. Sourire fraternel d'Ivry. Un orchestre symphonique.
Et ces premiers mots :
" Regarde-la ta voile, elle a les seins gonflés
La marée de tantôt te l'a déshabillée
Les bateaux comme les filles ça fait bien des chichis
Mais ce genre de bateau ça drague pas dans Paris.
T'as les yeux de la mer et la gueule d'un bateau
Les marins c'est marrant même à terre c'est dans l'eau
Ta maman a piqué sur la tête de vieux chien
Deux brillants que tu mets quand t'embarques ton destin..."
Et voilà. Un poète, une larme, un sourire, une femme. Et Léo à nouveau qui me muse le spleen !
Je vous le conseille.
Les étrangers de léo Ferré.
Salut à toi Juan !