L'almanachronique du 21 avril
Hello les blogos ! Aimer ces airs...la blogose !
Bzzz Bzzz...
Rien n'est moins intéressant que de déceler ça et là, sinon sous-jacent sinon métaphoriquement, de vives critiques contre notre société au sein de modestes articles dans d'obscurs journaux, qui ont pourtant le mérite d'exister, tant l'écrit sur papier s'étiole.
J'en veux pour preuve, dans l'extraordinaire Sept en Gers, cet article d'apparence anodine, quoique, qui nous narre le métier singulier d'André Escuer qui fait profession d'apiculteur, noble métier, et fabriquant de ruches.
En dehors de l'intérêt technique de cet artisanat particulier, la construction de ruches; où on apprend qu'un pin coupé au mois de décembre prolongera la durée de vie d'une ruche d'au moins trente ans; la vie des abeilles nous enseigne une philosophie pour le moins pertinente.
A savoir, n'en déplaise au discours ambiant et tendanciel, voire aggressif, qu'une "abeille vit six mois si elle ne travaille pas, alors que celle qui butine ne peut espérer vivre que trente-cinq jours." Edifiant ! Et peu surprenant. Le travailler plus pour gagner plus, cher aux incontinents du bulbe, en prend sérieusement un coup. Il est rare que l'espérance de vie d'un ouvrier, qui bosse comme un con en votant les jours d'intempéries à droite, ne dépasse celle d'un cravateux bouffi, qui fait bosser ces mêmes cons, tout en agitant ses ailes dorées pour faire de l'air à des poufiasses qui n'en manquent pas. Mais bon, il faut bosser ! La reine y veille ! Et les bourdons surveillent les glandeurs. Le dard est affûté.
Passons au second point.
André Escuer, "semblable aux chênes car il a les pieds profondément ancrés sur cette terre de Gascogne" (Quel style !), "s'irrite contre les fabriquants de pesticides, car cette même abeille travailleuse, qui n'a qu'une vie très courte, est victime de l'application des OGM: son espérance de vie tombe alors à vingt-trois jours." Et paf, retour à l'actualité ! Les OGM ! Après le Gaucho, vive le Cruiser ! D'autant plus qu'une ruche ne donne alors qu'une récolte de 25 kg, alors qu'il y a une vingtaine d'années, cette même ruche produisait en moyenne 60 kg de miel.
Résumons.
Chers abeilles-blogos, non seulement si vous travaillez plus, vous allez crever plus rapidement qu'un Rmiste indolent, qu'un bourdon qui bourdonne, qu'une reine qui reine-claude; mais également, si un tant soit peu vous résitez au travail, vous ne "résisterez" pas au OGM !
Sacré André ! Quel dangereux subversif es-tu là !! Sous couvert d'un article apicole, tu nous assènes une virulente diatribe envers cette société absurde, qui nous colle aux basques comme un miel amer. Chapeau dédé ! Rebelle va !
Bzzz Bzzz...
Bzzz Bzzz...
Rien n'est moins intéressant que de déceler ça et là, sinon sous-jacent sinon métaphoriquement, de vives critiques contre notre société au sein de modestes articles dans d'obscurs journaux, qui ont pourtant le mérite d'exister, tant l'écrit sur papier s'étiole.
J'en veux pour preuve, dans l'extraordinaire Sept en Gers, cet article d'apparence anodine, quoique, qui nous narre le métier singulier d'André Escuer qui fait profession d'apiculteur, noble métier, et fabriquant de ruches.
En dehors de l'intérêt technique de cet artisanat particulier, la construction de ruches; où on apprend qu'un pin coupé au mois de décembre prolongera la durée de vie d'une ruche d'au moins trente ans; la vie des abeilles nous enseigne une philosophie pour le moins pertinente.
A savoir, n'en déplaise au discours ambiant et tendanciel, voire aggressif, qu'une "abeille vit six mois si elle ne travaille pas, alors que celle qui butine ne peut espérer vivre que trente-cinq jours." Edifiant ! Et peu surprenant. Le travailler plus pour gagner plus, cher aux incontinents du bulbe, en prend sérieusement un coup. Il est rare que l'espérance de vie d'un ouvrier, qui bosse comme un con en votant les jours d'intempéries à droite, ne dépasse celle d'un cravateux bouffi, qui fait bosser ces mêmes cons, tout en agitant ses ailes dorées pour faire de l'air à des poufiasses qui n'en manquent pas. Mais bon, il faut bosser ! La reine y veille ! Et les bourdons surveillent les glandeurs. Le dard est affûté.
Passons au second point.
André Escuer, "semblable aux chênes car il a les pieds profondément ancrés sur cette terre de Gascogne" (Quel style !), "s'irrite contre les fabriquants de pesticides, car cette même abeille travailleuse, qui n'a qu'une vie très courte, est victime de l'application des OGM: son espérance de vie tombe alors à vingt-trois jours." Et paf, retour à l'actualité ! Les OGM ! Après le Gaucho, vive le Cruiser ! D'autant plus qu'une ruche ne donne alors qu'une récolte de 25 kg, alors qu'il y a une vingtaine d'années, cette même ruche produisait en moyenne 60 kg de miel.
Résumons.
Chers abeilles-blogos, non seulement si vous travaillez plus, vous allez crever plus rapidement qu'un Rmiste indolent, qu'un bourdon qui bourdonne, qu'une reine qui reine-claude; mais également, si un tant soit peu vous résitez au travail, vous ne "résisterez" pas au OGM !
Sacré André ! Quel dangereux subversif es-tu là !! Sous couvert d'un article apicole, tu nous assènes une virulente diatribe envers cette société absurde, qui nous colle aux basques comme un miel amer. Chapeau dédé ! Rebelle va !
Bzzz Bzzz...