L'almanachronique du 28 avril
Hello les blogos ! Ron pssssi Ron psssi la blogose !
C'était la fête au village !
L'almanachronique a été quelque peu pertubée, sinon en jachère.
Nous la reprendrons coquettement dès demain avant le long week-end du premier mai.
Pour ce jour d'avril qui se meurt, un poème de Saint-Amant :
Assis sur un fagot, une pipe à la main,
Tristement accoudé contre une cheminée,
Les yeux fixés vers terre et l'âme mutinée,
Je songe aux cruautés de mon sort inhumain.
L'espoir qui me remet du jour au lendemain
Essaie à gagner temps sur ma peine obstinée,
Et me venant promettre une autre destinée,
Me fait monter plus haut qu'un Empereur Romain.
Mais à peine cette herbe est-elle mise en cendre,
Qu'en mon premier état il me convient descendre,
Et passer mes ennuis à redire souvent,
Non, je ne trouve point beaucoup de différence
De prendre du tabac, à vivre d'espérance,
Car l'un n'est que fumée et l'autre n'est que du vent.
C'était la fête au village !
L'almanachronique a été quelque peu pertubée, sinon en jachère.
Nous la reprendrons coquettement dès demain avant le long week-end du premier mai.
Pour ce jour d'avril qui se meurt, un poème de Saint-Amant :
Assis sur un fagot, une pipe à la main,
Tristement accoudé contre une cheminée,
Les yeux fixés vers terre et l'âme mutinée,
Je songe aux cruautés de mon sort inhumain.
L'espoir qui me remet du jour au lendemain
Essaie à gagner temps sur ma peine obstinée,
Et me venant promettre une autre destinée,
Me fait monter plus haut qu'un Empereur Romain.
Mais à peine cette herbe est-elle mise en cendre,
Qu'en mon premier état il me convient descendre,
Et passer mes ennuis à redire souvent,
Non, je ne trouve point beaucoup de différence
De prendre du tabac, à vivre d'espérance,
Car l'un n'est que fumée et l'autre n'est que du vent.