L'almanachronique du 30 avril
Hello les blogos ! Wiiiiiiiiiiiiiz la blogose !
C'est la fin du fil ! Celui dont on ne se découvre jamais ! Adieu avril ! Salut mai !
Salut maiiiiiiiiiii le feu ! Bonjour toi mois des folles danses lubriques, chaleurs incandescentes et désirs païens ! Il est temps d'être adulte ! Mai vous ouvre ses bras ! Et il jubile !
Glorifions mai mes aimés en mets mignons. Et profitons de ce mois de verdure accomplie pour saluer une plante, trop souvent décorative chez les myopathes du bon goût : le persil.
Ah le persil ! Probablement la plante aromatique la plus utilisée ! Originaire du bassin méditerranéen, elle fait partie de la nombreuse famille des ombellifères. Longtemps associé à la mort chez les Grecs, le persil trouve enfin ses lettres de noblesse grâce aux Romains. Ces admirables gouailleurs, frondeurs orgiasques, consommaient le persil en quantité pour masquer l'odeur de l'alcool sur l'haleine, en plus d'en faire des guirlandes qui masquaient lors des festins les fragances nauséabondes des nombreux pets plats et subtilement frisés.
Plat et frisé, comme doit l'être le persil géant d'Italie ou de Bravour. Point de fantaisie grossière ! Le persil n'est pas une plante d'apparat. Mais nous préfèrerons le persil plat, plus savoureux et riche en huiles essentielles. Mais gare ! Gare mes épicuriens arômatiques ! Attention à ne pas trop user de cette apiacée avec mépris. Elle n'est pas, Oh non, cette plante trop souvent utilisée pour une décoration verdoyante et neutre ! Elle est plus que cela. Elle le mérite ! Pour son goût ! Pour ses effluves quand elle est crue, pour son bienfait succulent quand elle est cuite.
Gloire au persil ! Et à son pote de connivence, l'ail ! Un peu de persil dans une salade de pissenlits, quelques croûtons aillés, et hop!, la substantifique gustativité incendiaire vous assaille les papilles ! Dieu qu'il est bon de "souffrir" de tant de délices !
Plantez ! Plantez mes blogos le persil à tout va ! Où que vous soyez ! Par longues rasades et volées folles ! Et surtout patience ! Car le persil est tellement long à germer, qu'une croyance veut qu'il aille voir le diable neuf fois avant de sortir de terre. Et si celui-ci a une quelconque accointance avec le diable, c'est qu'il mérite grandement et avec respect une dévotion, certes païenne, mais digne et singulière.
Si tu veux du bonheur pour une journée seulement, enivre-toi;
Si tu veux du bonheur pour un mois, marie-toi;
Si tu veux du bonheur pour une année, tue ton cochon;
Si tu veux du bonheur pour toute la vie, fais-toi jardinier...
...et n'oublie pas le persil fainéant !
C'est la fin du fil ! Celui dont on ne se découvre jamais ! Adieu avril ! Salut mai !
Salut maiiiiiiiiiii le feu ! Bonjour toi mois des folles danses lubriques, chaleurs incandescentes et désirs païens ! Il est temps d'être adulte ! Mai vous ouvre ses bras ! Et il jubile !
Glorifions mai mes aimés en mets mignons. Et profitons de ce mois de verdure accomplie pour saluer une plante, trop souvent décorative chez les myopathes du bon goût : le persil.
Ah le persil ! Probablement la plante aromatique la plus utilisée ! Originaire du bassin méditerranéen, elle fait partie de la nombreuse famille des ombellifères. Longtemps associé à la mort chez les Grecs, le persil trouve enfin ses lettres de noblesse grâce aux Romains. Ces admirables gouailleurs, frondeurs orgiasques, consommaient le persil en quantité pour masquer l'odeur de l'alcool sur l'haleine, en plus d'en faire des guirlandes qui masquaient lors des festins les fragances nauséabondes des nombreux pets plats et subtilement frisés.
Plat et frisé, comme doit l'être le persil géant d'Italie ou de Bravour. Point de fantaisie grossière ! Le persil n'est pas une plante d'apparat. Mais nous préfèrerons le persil plat, plus savoureux et riche en huiles essentielles. Mais gare ! Gare mes épicuriens arômatiques ! Attention à ne pas trop user de cette apiacée avec mépris. Elle n'est pas, Oh non, cette plante trop souvent utilisée pour une décoration verdoyante et neutre ! Elle est plus que cela. Elle le mérite ! Pour son goût ! Pour ses effluves quand elle est crue, pour son bienfait succulent quand elle est cuite.
Gloire au persil ! Et à son pote de connivence, l'ail ! Un peu de persil dans une salade de pissenlits, quelques croûtons aillés, et hop!, la substantifique gustativité incendiaire vous assaille les papilles ! Dieu qu'il est bon de "souffrir" de tant de délices !
Plantez ! Plantez mes blogos le persil à tout va ! Où que vous soyez ! Par longues rasades et volées folles ! Et surtout patience ! Car le persil est tellement long à germer, qu'une croyance veut qu'il aille voir le diable neuf fois avant de sortir de terre. Et si celui-ci a une quelconque accointance avec le diable, c'est qu'il mérite grandement et avec respect une dévotion, certes païenne, mais digne et singulière.
Si tu veux du bonheur pour une journée seulement, enivre-toi;
Si tu veux du bonheur pour un mois, marie-toi;
Si tu veux du bonheur pour une année, tue ton cochon;
Si tu veux du bonheur pour toute la vie, fais-toi jardinier...
...et n'oublie pas le persil fainéant !