L'almanachronique du 20 septembre
Hello les blogos ! Keuf Keuf la blogose !
"Je ne vais pas bien mais il faut que j'y aille." titrait Maurice Roche, l'écrivain expérimental et accessoirement compositeur, dans un livre féroce de moraliste équivoque. Un cas. Moi, quand je ne vais pas bien, avant d'y aller, je fais le ménage. Mais alors LE ménage ! De fond en comble, et de comble de malheur. Le ménage comme palliatif à une douleur caustique en toc. Mais attention, quand je parle de ménage, il ne s'agit en aucun cas de cet ensemble des soins matériels, des travaux d'entretien et de propreté dans un intérieur, qui permet à la femme de s'épanouir sans frais, non, je parle d'un ménage artistique, d'une réorganisation virtuose de mes dessins, illustrations, textes, en poursuivant un but singulier : le ménage par le vide. Et parfois, cet entretien mensuel, j'essaie de ne pas aller bien régulièrement mais de façon tolérable, me donne l'occasion de découvrir d'antédiluviennes illustrations dont je ne sais si elles m'autorisent à croire plus au passé qu'en l'avenir. Suis-je clair ? Il faudrait que je fasse également le ménage dans ma tronche. Bref. Je vous propose donc, en cette almanachronique week-endienne, de partager avec moi, avec qui d'autre ?, la découverte aléatoire de ces illustrations d'antan, d'autrefois, d'hier, de jadis, en un mot, du passé. Deux mots. Pour des maux, c'est peu.
A suivre...
"Je ne vais pas bien mais il faut que j'y aille." titrait Maurice Roche, l'écrivain expérimental et accessoirement compositeur, dans un livre féroce de moraliste équivoque. Un cas. Moi, quand je ne vais pas bien, avant d'y aller, je fais le ménage. Mais alors LE ménage ! De fond en comble, et de comble de malheur. Le ménage comme palliatif à une douleur caustique en toc. Mais attention, quand je parle de ménage, il ne s'agit en aucun cas de cet ensemble des soins matériels, des travaux d'entretien et de propreté dans un intérieur, qui permet à la femme de s'épanouir sans frais, non, je parle d'un ménage artistique, d'une réorganisation virtuose de mes dessins, illustrations, textes, en poursuivant un but singulier : le ménage par le vide. Et parfois, cet entretien mensuel, j'essaie de ne pas aller bien régulièrement mais de façon tolérable, me donne l'occasion de découvrir d'antédiluviennes illustrations dont je ne sais si elles m'autorisent à croire plus au passé qu'en l'avenir. Suis-je clair ? Il faudrait que je fasse également le ménage dans ma tronche. Bref. Je vous propose donc, en cette almanachronique week-endienne, de partager avec moi, avec qui d'autre ?, la découverte aléatoire de ces illustrations d'antan, d'autrefois, d'hier, de jadis, en un mot, du passé. Deux mots. Pour des maux, c'est peu.
A suivre...