L'almanachronique du 24 février
Hello les blogos ! Zut Zut Zut la blogose !
L'amour ! Aaaaah l'amour ! Enfin surtout...le sexe ! Mais peut-on sérieusement évoquer l'amour sans aborder sans ambages le sexe ? Vaste débat ! Un débat éternel, quasi biblique, qui ne cesse de nous obséder, de nous hanter, nous, les mammifères au pouce préhensile, à la queue alerte et à la foliole vultueuse. Aaaaah le sexe ! Intimement dépendant de l'hypothalamus, celui-ci, au même titre que le vin, exalte les sens et nous enivre passionnellement jusqu'à la lie finale. Hallali mes gaillards et mes catins ! Que le sexe soit beau et bon ! Pas trop fumé, avec un rien de persil et d'ail, légèrement épicé.
Ploum Ploum.
Pourquoi vous parle-je de sexe en ce matin coquin ? Par le plus grand des hasards, suivant une irrésistible curiosité des choses insolites en ce bas-monde, je suis tombé, littérairement parlant, sur un article des plus singuliers, paru dans le Courrier International. Un article, un de plus, qui démontre, s'il le fallait encore, le ridicule atavique de l'homme qui décidément ne tue plus, mais bien pire encore, qui le personnifie. Dans ce papier, sobrement intitulé Votre libido décime les espèces, il est minutieusement répertorié les aphrodisiaques du règne animal, censés revigorer le bâton pastoral mou de l'impie noeud-de-cheval et exciter la vierge éponyme. Un inventaire à la Prévert, plutôt pathétique, dans lequel on apprend que le pénis du tigre de Sumatra, une fois trempé dans le vin, augmente la virilité de manière conséquente. Une croyance bien ancrée dans les encéphalogrammes plats des asiatiques lubriques; à tel point que, d'ici peu de temps, les tigres auront radicalement disparu de la belle île indonésienne. Entre le réchauffement de la planète et celui des scrotums, les animaux ont bien du souci à se faire ! Tenez l'ours lippu ! Vous connaissez ? L'ours lippu ( Melursus ursinus ), adorable petite bête à poil, le Baloo du Livre de la jungle, fait l'objet d'un intense trafic dans le sous-continent indien. Ses organes reproducteurs seraient censés transmettre leur force au gros con qui les consomme. La population a donc baissé de près de 40% au cours des trente dernières années. Vive la bandaison ! Et ça continue ! Le cerf musqué, tout du moins sa glande odorante, excite les obsédés libidineux. Une fois distillée, la glande du cerf marron, se change alors en un musc non-synthétique, une essence précieuse appelée odeur de l'amour. Or, comme le précise l'article, pour obtenir un kilo de musc naturel, il faut...160 cerfs ! Ce sont les 70 vierges d'Allah qui vont être contentes ! Sans parler de l'orang-outan, dont le ragoût à Java est un must de la lascivité décuplée, l'hippocampe d'Inde en poudre pour des tisanes virilisantes et le non-moins malchanceux requin, dont l'aileron séché et le foie en soupe ridiculisent notre bon vieux Viagra chimique, j'en passe et des bien pires ! Bref ! Après avoir becqueté toute la panoplie des "fils" et "filles" de Noé, voilà-t-il pas désormais qu'on s'évertue à les inhaler, à les mâcher, à les boulotter et à les ingurgiter pour une érection hypothétique en vue de provoquer, tout aussi improbablement, un orgasme chantant et présomptueux pour des mijaurées éplorées qui feraient mieux de bigoter dans des autels sans plumards ! Merde ! Est-ce que je réclame moi à corps et à cris stridents un orgasme soi-disant légitime, uniquement pour faire chier des voisines frigides ? Hein ? Quoi ? J'ai dit une connerie ? Là n'est pas le propos ! Ne noyez pas le poisson, ni l'hippocampe ! Ce que je veux dire, c'est que face à cette mafia de l'aphrodisiaque, pour stimuler quelques fricassées insensibles et enfiévrer des queuteurs mous, dont j'ai fait partie il y a de cela...euh...un jour, bref, il conviendrait de revenir à des choses essentielles, indubitablement authentiques, comme...euh...je ne sais pas moi...euh...l'amour ?
Eh oui l'amour ! Aaaaah l'amour !
...
Sinon, s'il y a quelqu'un qui a des plans pour me procurer du Viagra...chuis preneur !
L'amour ! Aaaaah l'amour ! Enfin surtout...le sexe ! Mais peut-on sérieusement évoquer l'amour sans aborder sans ambages le sexe ? Vaste débat ! Un débat éternel, quasi biblique, qui ne cesse de nous obséder, de nous hanter, nous, les mammifères au pouce préhensile, à la queue alerte et à la foliole vultueuse. Aaaaah le sexe ! Intimement dépendant de l'hypothalamus, celui-ci, au même titre que le vin, exalte les sens et nous enivre passionnellement jusqu'à la lie finale. Hallali mes gaillards et mes catins ! Que le sexe soit beau et bon ! Pas trop fumé, avec un rien de persil et d'ail, légèrement épicé.
Ploum Ploum.
Pourquoi vous parle-je de sexe en ce matin coquin ? Par le plus grand des hasards, suivant une irrésistible curiosité des choses insolites en ce bas-monde, je suis tombé, littérairement parlant, sur un article des plus singuliers, paru dans le Courrier International. Un article, un de plus, qui démontre, s'il le fallait encore, le ridicule atavique de l'homme qui décidément ne tue plus, mais bien pire encore, qui le personnifie. Dans ce papier, sobrement intitulé Votre libido décime les espèces, il est minutieusement répertorié les aphrodisiaques du règne animal, censés revigorer le bâton pastoral mou de l'impie noeud-de-cheval et exciter la vierge éponyme. Un inventaire à la Prévert, plutôt pathétique, dans lequel on apprend que le pénis du tigre de Sumatra, une fois trempé dans le vin, augmente la virilité de manière conséquente. Une croyance bien ancrée dans les encéphalogrammes plats des asiatiques lubriques; à tel point que, d'ici peu de temps, les tigres auront radicalement disparu de la belle île indonésienne. Entre le réchauffement de la planète et celui des scrotums, les animaux ont bien du souci à se faire ! Tenez l'ours lippu ! Vous connaissez ? L'ours lippu ( Melursus ursinus ), adorable petite bête à poil, le Baloo du Livre de la jungle, fait l'objet d'un intense trafic dans le sous-continent indien. Ses organes reproducteurs seraient censés transmettre leur force au gros con qui les consomme. La population a donc baissé de près de 40% au cours des trente dernières années. Vive la bandaison ! Et ça continue ! Le cerf musqué, tout du moins sa glande odorante, excite les obsédés libidineux. Une fois distillée, la glande du cerf marron, se change alors en un musc non-synthétique, une essence précieuse appelée odeur de l'amour. Or, comme le précise l'article, pour obtenir un kilo de musc naturel, il faut...160 cerfs ! Ce sont les 70 vierges d'Allah qui vont être contentes ! Sans parler de l'orang-outan, dont le ragoût à Java est un must de la lascivité décuplée, l'hippocampe d'Inde en poudre pour des tisanes virilisantes et le non-moins malchanceux requin, dont l'aileron séché et le foie en soupe ridiculisent notre bon vieux Viagra chimique, j'en passe et des bien pires ! Bref ! Après avoir becqueté toute la panoplie des "fils" et "filles" de Noé, voilà-t-il pas désormais qu'on s'évertue à les inhaler, à les mâcher, à les boulotter et à les ingurgiter pour une érection hypothétique en vue de provoquer, tout aussi improbablement, un orgasme chantant et présomptueux pour des mijaurées éplorées qui feraient mieux de bigoter dans des autels sans plumards ! Merde ! Est-ce que je réclame moi à corps et à cris stridents un orgasme soi-disant légitime, uniquement pour faire chier des voisines frigides ? Hein ? Quoi ? J'ai dit une connerie ? Là n'est pas le propos ! Ne noyez pas le poisson, ni l'hippocampe ! Ce que je veux dire, c'est que face à cette mafia de l'aphrodisiaque, pour stimuler quelques fricassées insensibles et enfiévrer des queuteurs mous, dont j'ai fait partie il y a de cela...euh...un jour, bref, il conviendrait de revenir à des choses essentielles, indubitablement authentiques, comme...euh...je ne sais pas moi...euh...l'amour ?
Eh oui l'amour ! Aaaaah l'amour !
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Sinon, s'il y a quelqu'un qui a des plans pour me procurer du Viagra...chuis preneur !