L'almanachronique du 13 juin
Hello les blogos ! Gnagnagna Prout la blogose !
Je voudrais pousser un coup de gueule ! Hum Hum ! Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh !
Keuf Keuf ! Merci !
Yen a marre ! Yen a plein l'derche ! Yen a plein les esgourdes !
Je voudrais m'énerver contre un effet de mode, une tendance pseudo-artistique qui pollue les ondes et nos pavillons cérumineux. Depuis quelque temps, et ce penchant aurait tendance à s'accroître, les diffuseurs et autres directeurs artistiques analphabètes des principaux médias ont une fâcheuse propension à promouvoir les voix sirupeuses de chanteuses-femmes-enfants, qui nous font amèrement regretter le cri strident d'une tronçonneuse dans les jupons de Billie Holyday.
Le plus souvent engluées sous une mélodie pauvre et minimaliste à souhait, ces voix mièvres de fond de chiottes, aussi dégoulinantes qu'une diarrhée printanière, fredonnent à vomir d'ineptes berceuses sous le sceau du jazz-cool, fourvoyé jusqu'à la nausée. Et ce ne sont que minauderies vocales, susurrements miellés, roucoulés par de fades nymphettes qui mignardisent plus qu'elles n'interprètent. Faut les voir ces petites chattes, et plus encore les entendre, chantonner paresseusement d'une voix lascive et apathique de diététiques comptines qui ravissent très certainement les adeptes blêmes de la cuisine moléculairo-végétarienne et des films d'Agnès Jaoui.
Et elles sont partout ! Partout ! A la radio, dans les pubs, au cinéma, en sourdine dans les magasins, au fond des strings ! Partout !
La chapelure musicale englue tout sur son passage.
Déjà qu'avec la chanson française, de style France Inter, on avait passé la cap de l'affligeante créativité consternante chez les littérateurs de fond de piscine; avec cette nouvelle tendance, on frise l'inappétence inanité du néant créatif. En résumé, le vide.
Aaaaaaargh !
Réveille-toi Billie ! Ranime-toi Boris ! Le monde s'étiole ! Et il chante miteusement !
La crise quoi !
Je voudrais pousser un coup de gueule ! Hum Hum ! Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh !
Keuf Keuf ! Merci !
Yen a marre ! Yen a plein l'derche ! Yen a plein les esgourdes !
Je voudrais m'énerver contre un effet de mode, une tendance pseudo-artistique qui pollue les ondes et nos pavillons cérumineux. Depuis quelque temps, et ce penchant aurait tendance à s'accroître, les diffuseurs et autres directeurs artistiques analphabètes des principaux médias ont une fâcheuse propension à promouvoir les voix sirupeuses de chanteuses-femmes-enfants, qui nous font amèrement regretter le cri strident d'une tronçonneuse dans les jupons de Billie Holyday.
Le plus souvent engluées sous une mélodie pauvre et minimaliste à souhait, ces voix mièvres de fond de chiottes, aussi dégoulinantes qu'une diarrhée printanière, fredonnent à vomir d'ineptes berceuses sous le sceau du jazz-cool, fourvoyé jusqu'à la nausée. Et ce ne sont que minauderies vocales, susurrements miellés, roucoulés par de fades nymphettes qui mignardisent plus qu'elles n'interprètent. Faut les voir ces petites chattes, et plus encore les entendre, chantonner paresseusement d'une voix lascive et apathique de diététiques comptines qui ravissent très certainement les adeptes blêmes de la cuisine moléculairo-végétarienne et des films d'Agnès Jaoui.
Et elles sont partout ! Partout ! A la radio, dans les pubs, au cinéma, en sourdine dans les magasins, au fond des strings ! Partout !
La chapelure musicale englue tout sur son passage.
Déjà qu'avec la chanson française, de style France Inter, on avait passé la cap de l'affligeante créativité consternante chez les littérateurs de fond de piscine; avec cette nouvelle tendance, on frise l'inappétence inanité du néant créatif. En résumé, le vide.
Aaaaaaargh !
Réveille-toi Billie ! Ranime-toi Boris ! Le monde s'étiole ! Et il chante miteusement !
La crise quoi !