L'almanachronique du 9 septembre
Hello les blogos ! Miiiiiiichelle ma blogose !
I want to tell you qu'ici, dans le Gers, comes the sun. Un soleil qui ravit the fool on the hill. Mais pas seulement. En cette fin d'été, les blackbird dansent le twist and shout, les sus-scrofa serrent les fesses et le mulot se carbonise la truffe en chantant, à qui veut l'entendre, Ob-La-Di Ob-La-Da, pour le plus grand plaisir du gendarme et de la cicindèle champêtre qui n'en pouvaient plus du De Do Do Do De Da Da Da ronronnant.
La petite Lucy, in the sky with diamonds, s'agite, et pas seulement de lièvre. C'est le temps du wait and see. Le temps d'une fin pas encore consumée et d'un début mal défini. Demain ou yesterday ? Un choix cornélien, vital.
Il fait chaud. Une chaleur à ne pas mettre un day tripper dehors, ni même un paperback writer. Une chaleur poisseuse qui a a taste of honey. Les abeilles peuvent se reposer. Elles ont bien travaillé. Elles meurent en silence, sans un battement d'ailes.
Lucy, sur le haut d'un coteau cramoisi, se remémore les paroles d'une fin de soirée qu'elle oubliera sans mal : " Hello Goodbye ! " C'est par cette antinomie absconse qu'elle retrouva, en un claquement de doigts, la longue liste des célibataires cois. Fini les I need you et les I want you. " She's so heavy !" avait-elle même entendu pour toute conclusion.
Les cailles margotent, avant le grand départ, au loin un coq coquerique. Le soleil se love, love, love dans le creux moelleux d'un cumulus à la ramasse. Plus loin, un geai cajole.
Lucy a envie de crier : " Come together ! " à tous ces piailleurs, ces chuinteurs noctambules, ces cacardeurs et ces brailleurs.
Elle a envie.
Elle ne le fera pas.
Elle a plutôt envie de pleurer : " I'm a loser ! "
I want to tell you qu'ici, dans le Gers, comes the sun. Un soleil qui ravit the fool on the hill. Mais pas seulement. En cette fin d'été, les blackbird dansent le twist and shout, les sus-scrofa serrent les fesses et le mulot se carbonise la truffe en chantant, à qui veut l'entendre, Ob-La-Di Ob-La-Da, pour le plus grand plaisir du gendarme et de la cicindèle champêtre qui n'en pouvaient plus du De Do Do Do De Da Da Da ronronnant.
La petite Lucy, in the sky with diamonds, s'agite, et pas seulement de lièvre. C'est le temps du wait and see. Le temps d'une fin pas encore consumée et d'un début mal défini. Demain ou yesterday ? Un choix cornélien, vital.
Il fait chaud. Une chaleur à ne pas mettre un day tripper dehors, ni même un paperback writer. Une chaleur poisseuse qui a a taste of honey. Les abeilles peuvent se reposer. Elles ont bien travaillé. Elles meurent en silence, sans un battement d'ailes.
Lucy, sur le haut d'un coteau cramoisi, se remémore les paroles d'une fin de soirée qu'elle oubliera sans mal : " Hello Goodbye ! " C'est par cette antinomie absconse qu'elle retrouva, en un claquement de doigts, la longue liste des célibataires cois. Fini les I need you et les I want you. " She's so heavy !" avait-elle même entendu pour toute conclusion.
Les cailles margotent, avant le grand départ, au loin un coq coquerique. Le soleil se love, love, love dans le creux moelleux d'un cumulus à la ramasse. Plus loin, un geai cajole.
Lucy a envie de crier : " Come together ! " à tous ces piailleurs, ces chuinteurs noctambules, ces cacardeurs et ces brailleurs.
Elle a envie.
Elle ne le fera pas.
Elle a plutôt envie de pleurer : " I'm a loser ! "